Transport ferroviaire : après Marrakech, Pékin hôte du Congrès mondial de la grande vitesse

Plus de 3.000 experts sont réunis cette semaine dans la capitale chinoise pour le 12e Congrès mondial sur la grande vitesse ferroviaire, alors que les enjeux d’interconnexion, d’innovation technologique et de transition énergétique s’imposent dans les politiques de transport.
Le développement du rail à grande vitesse se pense à Pékin. Jusqu’à vendredi, la capitale chinoise accueille la douzième édition du Congrès mondial sur la grande vitesse ferroviaire, un peu plus de deux ans après Marrakech (mars 2023).
Ce rendez-vous organisé par l’Union internationale des chemins de fer (UIC) a pour thème : «La grande vitesse ferroviaire : innovation et développement pour une vie meilleure». Plus de 3.000 experts et professionnels venus de tous les continents prennent part à ce forum international, destiné à faire le point sur les avancées technologiques et les défis à venir du transport ferroviaire à grande vitesse, dans un contexte de mutation des mobilités mondiales.
Pékin met en avant son leadership ferroviaire
Cette édition donne une place particulière aux réalisations de la Chine, qui s’est imposée en une décennie comme un acteur incontournable du secteur. Avec un réseau de plus de 46.000 kilomètres, le pays dispose aujourd’hui du maillage à grande vitesse le plus étendu du monde, alliant massification des flux, maîtrise technologique et déploiement stratégique sur le territoire national.
Le programme du congrès prévoit une série de sessions plénières, de tables rondes et de discussions techniques autour des grands axes de la filière : planification des réseaux, construction, équipements roulants, sécurité, gestion opérationnelle ou encore innovation numérique. L’événement offre ainsi une plateforme d’échanges pour penser les futurs modèles de mobilité ferroviaire à grande vitesse dans un cadre multilatéral.
Une vitrine mondiale de l’expertise ferroviaire
Depuis sa création en 1992, le Congrès mondial sur la grande vitesse ferroviaire est devenu le principal espace de dialogue entre les acteurs publics et privés du secteur. Organisé tous les deux à trois ans, il ambitionne d’identifier les meilleures pratiques, d’encourager les coopérations interrégionales et de promouvoir un développement plus durable et plus inclusif du transport ferroviaire à haute performance.
À l’heure où les grandes infrastructures redeviennent un levier de souveraineté et de diplomatie économique, le rail à grande vitesse apparaît comme l’un des axes structurants de l’aménagement territorial et de la transition écologique à l’échelle mondiale.
S.N. avec agences / Les Inspirations ÉCO