Post-Brexit. Le Conseil de l’UE adopte le mandat de négociation
C’est fait! Le Conseil de l’Union européenne (UE), qui représente les gouvernements des Etats membres, a formellement adopté ce mardi le mandat de négociation sur le partenariat post-Brexit avec le Royaume-Uni.
« Le Conseil a adopté un mandat clair et ferme pour notre négociateur, Michel Barnier. Cela confirme notre volonté d’établir avec le Royaume-Uni un partenariat ambitieux, étendu et équilibré au bénéfice des deux parties », a commenté Andreja Metelko-Zgombić, secrétaire d’Etat croate aux affaires européennes, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de l’UE.
Selon le Conseil, le mandat adopté souligne que le futur partenariat entre Bruxelles et Londres « devrait être soutenu par des engagements solides visant à garantir des conditions de concurrence équitables et loyales ».
« L’UE a l’intention de conclure un accord de libre-échange avec le Royaume-Uni garantissant l’absence de droits de douane et de quotas nuls sur le commerce et les marchandises », ajoute la même source, notant que cet accord devrait prévoir aussi une coopération sur les aspects douaniers et réglementaires.
L’adoption de ce mandat ouvre la voie aux discussions entre Européens et Britanniques sur leur relation future. Toutefois, le calendrier s’annonce très serré alors que la période de transition, durant laquelle le Royaume-Uni doit continuer à se conformer aux règles de l’UE et rester membre de l’union douanière et du marché intérieur, devra se terminer le 31 décembre de cette année.
Lors des négociations, les deux parties seront appelées à s’entendre sur plusieurs dossiers épineux. Outre la conclusion d’un accord commercial, les deux parties devront, de même, parvenir à un nouvel accord de pêche, en particulier sur l’accès aux eaux et la répartition des quotas.
Le domaine sécuritaire sera également au cœur des négociations avec comme objectif de permettre à Bruxelles et Londres de maintenir des relations intenses pour assurer une lutte commune contre le terrorisme, la grande criminalité internationale, les cyberattaques, ou encore les campagnes de désinformation.
D’autres questions prioritaires pour les deux futurs partenaires seront au menu des négociations comme la défense, l’éducation, le transport, ainsi que l’énergie.
Par AFP