Marché boursier : les pays africains reportent l’entrée en vigueur des échanges de titres transfrontaliers
Ce n’est qu’en décembre prochain que le commerce transfrontalier des titres cotés pourra être activé. Un report décidé par les pays africains, comme l’a annoncé, mardi dernier, Geoffrey Odundo, le directeur général de la Bourse de Nairobi. La Banque africaine de développement (BAD) apportera son soutien pour interconnecter dix bourses africaines par le biais d’une plateforme numérique, a-t-il précisé. «La plateforme numérique permettra aux investisseurs de passer des ordres en toute transparence avec leurs courtiers locaux pour des actions et des instruments de dette cotés dans d’autres pays africains du continent», a expliqué Odundo.
Le Maroc, le Ghana, l’Égypte, le Botswana, le Kenya et le Nigeria participent au plan pilote d’échanges transfrontaliers qui sera étendu par la suite aux autres pays d’Afrique, a-t-il précisé. Il a révélé que l’un des objectifs de la promotion de ces échanges était d’améliorer la liquidité des marchés de capitaux africains en renforçant leur présence auprès d’autres investisseurs du continent.
«Actuellement, il est coûteux pour ces derniers d’acheter des actions, des obligations et des produits dérivés dans le reste de l’Afrique car ils doivent passer par de nombreux intermédiaires financiers», a indiqué Odundo. Et d’ajouter en guise de conclusion : «Nous travaillons sur une structure de frais qui incitera les investisseurs africains à participer aux marchés de capitaux sur le continent.»
Jules Gabas Avec Agence / Les Inspirations ÉCO