Le ton monte entre Paris et Teheran

Le 10 décembre, le président français Emmanuel Macron avait réclamé la libération « sans délai » des deux chercheurs français, dénonçant une situation « intolérable ».
L’ambassadeur d’Iran à Paris a été convoqué, vendredi, au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères pour exiger la libération « sans délai » des deux universitaires français détenus depuis plus de six mois par Téhéran.
Il a été rappelé au diplomate iranien « l’exigence de la France que nos compatriotes Fariba Adelkhah et Roland Marchal soient libérés sans délai et que les autorités iraniennes fassent preuve d’une totale transparence sur leur situation », a souligné la porte-parole du Quai d’Orsay.
Le ministère a rappelé que l’emprisonnement des deux universitaires était « intolérable » et a « marqué auprès de l’ambassadeur d’Iran notre extrême préoccupation sur la situation de Fariba Adelkhah qui a cessé de s’alimenter, et a réitéré notre demande d’accès consulaire, jusqu’ici refusée », relève la porte-parole.
La France continue de suivre la situation des deux universitaires avec « la plus grande attention » en lien étroit avec leurs proches, ajoute le communiqué, notant que les autorités françaises continueront d’agir avec détermination pour obtenir leur libération.
L’anthropologue franco-iranienne Fariba Adelkhah a entamé une grève de la faim, a annoncé mercredi le Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris, où elle travaille, cité par les médias.