La fainéantise, facteur de longévité ?
Continuer à ne rien faire pour le bien de notre organisme et notre santé, voilà qui pourrait bien plaire au fainéant. En effet, une récente étude publiée dans la revue «Proceeding of The Royal Society B: Biological Sciences» a conclu que les organismes fainéants avaient une espérance de vie plus longue que les autres, explique Sudinfo.be. Elle montre ainsi qu’au fil de l’évolution, la paresse permet à certaines personnes de vivre plus longtemps.
Ces résultats sont issus d’études sur l’évolution de mollusques. Les scientifiques ont ainsi constaté que les espèces qui se dépensent le moins en termes d’énergie sont celles qui vivent le plus longtemps : «Ceux qui dépensent moins d’énergie semblent plus susceptibles de survivre que les organismes dont le métabolisme est plus rapide», détaille Luke Strotz, l’auteur principal de cette enquête et chercheur à l’Institut de biodiversité et du Musée d’histoire naturelle de l’Université du Kansas.
La lassitude pourrait donc bien être un facteur de longévité : «Peut-être qu’à long terme, la meilleure stratégie évolutive pour les animaux sera la lassitude et la lenteur, car plus le taux métabolique est bas, plus ils auront de chances de survivre», a ajouté Bruce Lieberman, professeur d’écologie et de biologie évolutive. À travers cette découverte, les chercheurs pourront ainsi évaluer plus en détail «les probabilités d’extinction de certaines espèces», rapporte 7sur7.be.
Sauf que ces conclusions ne peuvent être appliquées pour les humains : «On ne peut pas simplement décider d’être fainéant et espérer vivre plus longtemps», conclut Luke Strotz. Il préconise pour finir qu’il est essentiel de trouver un équilibre entre une activité physique régulière et des périodes de repos.