Italie et Autriche : deux élections sous haute tension
Les électeurs autrichiens vont décider aujourd’hui si leur pays va basculer dans le giron de l’extrême droite. Le candidat populiste du Parti de la liberté (FPÖ) Norbert Hofer qui surfe sur la vague de l’arrivée de plus de 100 000 migrants en Autriche depuis 2015, a promis de revoir la politique d’immigration menée par son pays et exprimé son euroscepticisme au point que certains analystes craignent un «Öxit », synonyme de sortie de l’Autriche de l’Union Européenne.
Le Premier ministre italien Matteo Renzi
De son côté, l’Italie votera pour le référendum sur la réforme constitutionnelle proposée par le président du conseil italien, Matteo Renzi (Parti démocrate, PD). Une réforme qui prévoit une réduction drastique des pouvoirs du Sénat, qui ne votera plus la confiance au gouvernement et la majeure partie des lois, une limitation du pouvoir des régions et la suppression des provinces. La classe politique en Italie craint les conséquences de ce referendum qui risque d’aboutir vers une concentration des pouvoirs dans un pays où le traumatisme du fascisme a laissé des traces indélébiles.