France : Marocains, Algériens et Tunisiens arrivent au titre de l’immigration économique
Paru en juin dernier, un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) explique que 258.900 immigrés « permanents » sont arrivés en France, donc 10,8% dans le cadre de l’immigration économique contre 38% pour l’immigration familiale, relate le Figaro.
Les immigrés arrivant de pays non européens et au titre de l’immigration économique viennent principalement des États-Unis, du Maroc et de Tunisie. «Les Algériens et les Marocains représentaient chacun environ 12% des titulaires d’un premier permis de séjour, suivis des Chinois et des Tunisiens (environ 7% chacun)», indique l’enquête de l’OCDE.
De même, selon la source : «Les titres familiaux sont concentrés sur un nombre plus réduit de nationalités, puisque les trois principales nationalités (Algérie, Maroc, Tunisie) représentent à elles seules 45% des premiers titres délivrés». Dans le volet économique, l’OCDE détaille :«Les immigrés originaires de pays tiers indiquant être venus en France pour travailler ont en moyenne un taux d’emploi plus élevé (64% parmi ceux présents en France depuis moins de cinq ans) que ceux venus pour des motifs familiaux (45 %) ou comme étudiants (34 %). Pour la plupart des motifs d’immigration, le taux d’emploi augmente avec la durée de séjour»
Les auteurs soulignent également que «cette concentration est bien moindre pour les titres économiques ou les étudiants, où les trois principaux pays d’origine représentent environ un tiers des titres (États-Unis, Maroc, Tunisie pour la catégorie économique ; Chine, Maroc, Algérie pour la catégorie «étudiants»). La catégorie où les nationalités sont les plus diversifiées concerne les titres humanitaires, où les trois principales nationalités (Sri Lanka, République démocratique du Congo et Russie) représentent moins d’un quart des titres».
Pour rappel, entre 2007 et 2015, en moyenne annuelle 2 120 Marocains ont obtenu un premier titre de séjour pour des raisons économiques, soit 11,7% du total. Ils étaient 15 065 à en avoir un pour des raisons familiales (17,5%) et 6 250 dans le cadre de leurs études (10,4%) et 1 058 pour d’autres motifs (9%).