Caméra cachée: Ramez Jalal et MBC s’attirent les foudres des médias
Le Syndicat égyptien des médias fustige la chaîne MBC. En cause, la caméra cachée présentée et préparée par le comédien Ramez Jamal durant ce mois de ramadan et intitulée « Ramez, magnoun rasmi ».
L’instance accuse le programme d’incitation à la violence et d’atteinte aux droits humains. Le sujet a fait couler l’encre des médias égyptiens, qui rapportent que le syndicat déplore qu’au lieu d’honorer les règles professionnelles et les droits de l’Homme et de veiller au respect de la profession, le présentateur s’en est moqué et a dégradé son image auprès du public, d’autant plus qu’il n’a pas l’autorisation de se livrer à des activités médiatiques.
Le syndicat a appelé les chaînes MBC à « respecter les sentiments des citoyens et le caractère sacré du mois de ramadan dans ce qu’elles diffusent ». Le syndicat appelle les invités du programme à rester à l’écart de ce genre d’émissions en raison de l’humiliation qu’ils subissent même en étant « des stars dans leurs domaines respectifs ».
Le syndicat examine la possibilité de poursuivre la chaîne en justice.
Dans le même registre, un avocat égyptien a déposé une plainte auprès du procureur général égyptien contre Ramez Jalal, le présentateur dudit programme pour « incitation à la violence au harcèlement et à l’intimidation ». Cet avocat estime que « le harcèlement et l’intimidation dans le programme sont considérée comme illégaux, car ils constituent un certain nombre de crimes dans le droit pénal, parmi lesquels figurent la torture, la normalisation de la violence dans la société et d’autres crimes.
Et d’ajouter qu’il est mauvais pour le public et les familles à la maison de suivre de pareils programmes incitant à la cruauté, à la violence et à la tromperie, d’autant plus qu’il s’adresse à différentes tranches d’âges, dont des enfants.
Notons que ce n’est pas la première fois que les caméras cachées présentées par Ramez Jamal suscitent la polémique. Lors d’éditions précédentes de ses caméras cachées, des invités avaient même décidé de porter l’affaire en justice, suite aux « humiliations » et « tromperies » subies.