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Narsa : la fiche d’identité “renseignée” par son président

Avant d’aborder le volet VO, le premier intervenant de notre table ronde, Benacer Boulaajoul, s’est lancé dans une “bio express” de l’Agence publique dont il préside aux destinées, la Narsa (Agence nationale de la sécurité routière). «Je pense qu’une petite présentation de la Narsa s’impose, d’autant plus qu’on est une jeune institution. On va achever prochainement notre troisième année d’existence. Nous sommes une institution publique créée par la loi n° 103.14. Nous avons deux axes d’intervention majeurs si on peut les scinder ainsi.

Le premier concerne la contribution à l’amélioration de la sécurité routière au niveau national. Parce que c’est un secteur multidisciplinaire, il fait intervenir un certain nombre d’acteurs institutionnels, de professionnels et de la société civile. Nous avons pour mission d’assurer la coordination de l’intervention de l’ensemble des acteurs concernés au niveau de la sécurité routière», a t-il indiqué.

Et de poursuivre : «Le deuxième axe, c’est l’amélioration de la qualité de services rendus aux usagers par rapport à tout ce qui est permis de conduire, immatriculation des véhicules, contrôle technique, auto-écoles et aussi le contrôle automatisé. Donc, aujourd’hui, si vous recevez des infractions d’un radar automatisé, c’est la Narsa qui s’en occupe, à travers son Centre national de traitement des infractions, parce qu’on gère aussi tout le système d’information concernant ce qu’on appelle le SGI, le système de gestion des infractions.

C’est-à-dire que si un policier intercepte quelqu’un sur le territoire national, l’information est répertoriée au niveau des SGI et c’est à travers le SGI qu’on gère le système de permis à points. Petite parenthèse : aujourd’hui, on a à peu près 700 conducteurs qui ont perdu leur permis de conduire.

Donc ça commence à prendre de l’ampleur». L’ex-secrétaire permanent du CNPAC, qui s’est vu attribuer le surnom de «Monsieur Sécurité routière» lorsqu’il occupait ce poste, a poursuivi les présentations en dévoilant le tour de table du Conseil d’administration de la Narsa : «Nous avons les institutions publiques concernées par la sécurité routière, la gendarmerie, la DGSN, le ministère des Finances, etc. Mais nous avons aussi les professionnels, dont l’Aivam, et c’est Adil Bennani qui représente cette association au niveau du Conseil d’administration. Nous avons également les transporteurs, le contrôle technique… Et nous avons enfin la société civile qui est également représentée».

Côté organigramme, Boulaajoul a précisé que la Narsa est organisée en six directions centrales, sous forme de pôles. «Il y a un pôle qui concerne tout ce qui est sécurité routière, un pôle pour tout ce qui relève de la conduite des véhicules. C’est là qu’on gère tout ce qui est permis de conduire, carte grise… Nous avons également une direction Système d’information. Nous gérons beaucoup de data et avons procédé à la mise en place d’une «Digital Factory», où on conçoit un certain nombre d’applis destinées aux usagers. Nous avons aussi un pôle qui concerne tout ce qui est communication, éducation, sensibilisation.

En fait, c’est l’ex-CNPAC, l’ex-Comité national de prévention des accidents de la circulation. Enfin, il y a deux directions «support», qui gèrent tout ce qui est administratif, financier, audit et contrôle de gestion». L’unique représentant des pouvoirs publics au sein de la 9e table ronde du Cercle des Éco a signalé, du reste, que la Narsa est structurée, sur le plan territorial, en 10 directions régionales et en 75 centres préfectoraux et provinciaux, avant de conclure : «À la fin de l’année, nous serons quelque 840 salariés».

Mehdi Labboudi / Les Inspirations ÉCO



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