Le secteur aéronautique marocain présenté à Seattle
À l’occasion, le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy présentera, au cour d’une conférence, le marché de l’aéronautique marocain. Quelque 800 entreprises de l’industrie aéronautique nord-américaine et mondiale de 40 pays sont attendues à ce rendez-vous.
En effet, cette rencontre d’affaires internationale des industries aéronautique et spatiale sera marquée par la participation de quatre représentants marocains des écosystèmes aéronautiques, notamment l’ingénierie, l’assemblage, les systèmes électriques (EWIS) et l’entretien-réparation & révision (MRO).
L’industrie aéronautique nationale s’est développée ces dernières années. Aujourd’hui, sa contribution au total des exportations a culminé à près de 5% contre seulement 1% il y a dix ans. De plus, le «Made in Morocco» pourra se targuer du renforcement de son contenu technologique et au positionnement de notre pays sur les chaînes de valeur mondiales.
Fort de sa position stratégique, le pays présente aujourd’hui une offre intégrée regroupant les principaux domaines d’activité que sont le travail des métaux, l’électronique/avionique, les services, la fabrication de pièces composites, la maintenance/réparation, le support technique, l’assemblage de sous-structures.
Les efforts d’accroissement concurrentiel se poursuivent avec la mise en place du Plan d’accélération industrielle 2014-2020. En effet, à fin juillet 2015, quatre écosystèmes ont été lancés. Ils contribueront, d’ici 2020, à créer 23.000 nouveaux emplois, soit le triple de l’effectif actuel, à doubler le chiffre d’affaires à l’export pour le porter à 16 MMDH, et à atteindre un taux d’intégration locale de 35%.
Orienté 100% vers l’export, le secteur aéronautique est considéré parmi les moteurs de croissance qui devraient représenter 70% de la croissance industrielle au Maroc. Selon les derniers chiffres du GIMAS, le secteur a enregistré en 2014 un chiffre d’affaires à l’export de plus d’un milliard d’euros au lieu de 770 millions en 2012.