Filière du pommier. Le contrat- programme arrive à terme
Le bilan du contrat-programme qui relie l’État aux professionnels montre que la superficie globale a dépassé 161%, de même que le volume de production avoisine la valeur cible de 100%.
La filière du pommier évalue la portée du contrat-programme 2011-2020 à l’occasion de la tenue du Salon national à Midelt qui a été clôturé le 13 octobre. Le contrat-programme arboricole conclu entre le gouvernement et la FéDAM pour la période 2011-2020 prévoit la mise à niveau et le développement de cette filière à travers notamment l’augmentation de la production, le développement et la diversification des débouchés, l’intégration amont-aval de la filière et le renforcement de l’organisation professionnelle.
«La filière du pommier bénéficie également d’incitations financières dans le cadre du contrat-programme relatif au développement des industries agroalimentaires signé entre le gouvernement et les opérateurs privés en avril 2017 sur la période 2017-2021. Ces aides portent sur la valorisation et l’exportation des fruits et légumes», indique le bilan du ministère de l’Agriculture.
La culture du pommier s’étend sur une superficie de 50.590 ha avec une dominance à l’échelle des deux régions Draâ-Tafilalet et Fès-Meknès occupant respectivement 39% et 28% de la superficie nationale, ajoute la même source. Les indicateurs relatifs à la mise en œuvre du contrat du programme et son impact sur le développement de la filière, la superficie globale a dépassé 161%, de même que le volume de production avoisine la valeur cible de 100%. Environ 60% de la production nationale en pommes provient de la Région Drâa Tafilalet et 90% de celle-ci est produite au niveau de la province de Midelt.
Pour sa part, la production nationale du pommier au titre de la campagne agricole 2017-2018 est de 697.000 tonnes avec un rendement moyen national de 16 T/Ha. «La quasi-totalité de la production nationale en pommes est commercialisée au niveau du marché local», précise le bilan du département de tutelle. Afin d’accompagner les professionnels dans la mise en place des actions du contrat-programme qui arrive à se dernière année en 2020, l’État a mis en place un certain nombre d’incitations financières se rapportant notamment à la mise en place de la micro-irrigation, à l’acquisition de filets anti-grêle, à la lutte contre les attaques du feu bactérien et à l’acquisition de machines à vent de lutte contre le gel.