Dans nos pays de présence, nous nous engageons à jouer notre rôle d’acteur économique et social en favorisant le contact avec le tissu entrepreneurial local. Avec presque 100 ans d’existence de TotalEnergies en Afrique, nous nous devons de donner du sens à ce que nous apportons au continent qui abrite plus de 750 millions de jeunes, pour lesquels il faut préparer l’avenir et offrir de belles opportunités d’emploi.
Nous engager pour ces derniers, représente une partie prenante de notre politique de responsabilité sociale. Ceci dit, nous ne pouvons pas résoudre toutes les problématiques liées à la jeunesse africaine, mais nos initiatives permettent au moins à quelques jeunes de créer leurs entreprises, lesquelles peuvent créer à leur tour de la valeur ajoutée économique et de l’emploi.
Quelle est la particularité des profils des startups marocaines ?
L’avantage dont dispose TotalEnergies est le fait qu’il est le premier réseau de distribution en Afrique. De ce fait, nous pouvons donc procéder à des benchmarks entre les pays dans lesquels nous sommes présents. Le monde des startups évolue au Maroc et il est, certes, sur la bonne voie, mais nous ne sommes pas aussi avancés que d’autres pays du continent, qui ont mis en place une infrastructure plus accueillante pour les startups. Toutefois, je suis certain que le Royaume rattrapera ce retard très vite.
L’idée du Challenge startupper de l’Année de TotalEnergies est continentale, ce qui permet de repérer et d’aider les meilleurs projets dans 32 pays, avec 3 gagnants pour chacun, ce qui fait 96 projets qui concourent pour figurer parmi les 3 gagnants au niveau de l’Afrique.
Au Maroc, les 15 finalistes ont déjà bénéficié d’un accompagnement par le Kluster CFCIM et le Technopark, que je tiens à remercier, tous deux, pour leur engagement.
Ces jeunes apprennent donc à pitcher, à présenter un business plan… Ils sont aussi immergés dans l’environnement global de TotalEnergies, que ce soit les banques, les investisseurs, les incubateurs… Tout ceci afin de créer un environnement et un écosystème favorables à l’innovation et à la création d’entreprises.
Pour cette 3e édition les lauréats sont toutes des femmes. Est-ce à dire que les femmes sont plus impliquées que les hommes ?
Nous avons été, encore une fois, très agréablement surpris de découvrir, sur les 15 finalistes, 12 femmes avec une forte représentation régionale. C’est un bilan très satisfaisant pour nous. Les trois catégories primées sont la «meilleure startup de moins de 3 ans», la «meilleure idée ou projet d’entreprise» et la «meilleure entrepreneuse».
C’était donc voulu de notre part de primer une femme dans le cadre de ce challenge. Eh bien, nous en avons eu trois cette année ! Il faut dire que les jeunes gens qui ont relevé ce challenge sont engagés, persévérants, et vont au bout de leurs ambitions. Je leur souhaite beaucoup de chance pour la suite. Nous allons tout mettre en œuvre pour les aider et leur servir de vecteur de connexion pour faire aboutir leurs projets.
Sanae Raqui / Les Inspirations ÉCO