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Renault Austral : un SUV à vivre

La marque au losange renouvelle son offre dans le segment C des SUV avec l’Austral. Spacieux, sophistiqué et hybride, il sera aussi décliné en finition chic et sportive dite «Esprit Alpine».

Après des mois d’attente et toute une campagne de teasing, Renault a enfin levé le voile sur l’Austral, SUV qui sonnera la retraite pour le Kadjar. Peu de temps avant cette révélation digitale, plusieurs vidéos publicitaires de la marque ont défilé. L’occasion de rappeler aux journalistes combien la gamme du losange s’est rajeunie, sophistiquée et dépolluée avec des modèles comme Zoe (395 km d’autonomie), Clio, Captur, Arkana et Mégane, tous dotés des technologies électrifiées et badgés «E-Tech».

Avec l’Austral, l’objectif de Renault est clair : redorer son image et ses ventes dans un segment fortement bataillé et dominé par des références de diverses nationalités dont la France (Peugeot 3008), l’Allemagne (VW Tiguan) et la Corée (Hyundai Tucson). Pour cela, l’Austral pourra compter sur une kyrielle d’atouts comme sa nouvelle plateforme (CMF-CD de 3e génération) qui lui autorise différentes technologies d’électrification, dont un nouveau moteur E-Tech Full Hybrid. Renault l’annonce aussi comme un véhicule très sophistiqué avec pas moins de 32 systèmes d’aides à la conduite (ADAS) et notamment un système de roues arrière directrice (4 Control Advanced) de dernière génération. Hyper connecté et décliné en finition haut de gamme, l’Austral plaira aussi et avant tout par son gabarit, imposant et plaisant.

De belles proportions…
«Athlétique, sophistiqué et élégant». Tels sont les qualificatifs utilisés par Renault pour décrire le style de ce nouveau modèle qui adopte son nouveau langage design dit «Sensual tech». La face avant reprend à son compte la signature lumineuse en «C» à travers des projecteurs dotés de la technologie d’éclairage intelligente dite «Matrix LED Vision». À l’avant toujours, on note une calandre à damier, flanquée du nouveau logo qui prend fièrement une partie importante.

Vu d’arrière, l’Austral semble bien campé sur ses roues, tandis que ses épaules larges sont mises en valeur par le dessin des blocs de feux qui s’étendent jusqu’au logo et utilisent des LED à technologie micro-optique, ce qui offre, selon Renault, «un traité 3D presque holographique». De profil, on note un bel épaulement de la ceinture de caisse au niveau des ailes arrière, une nervure prononcée sur le bas des portes, ainsi que de grandes roues habillées de jantes distinctives de 17 à 20 pouces. Globalement, la silhouette de l’Austral l’apparente un brin à un Captur au format XL.

Pourtant et question dimensions, l’Austral est tout juste 2 cm plus long (4,51 m) et 3 cm plus haut (1,64 m) qu’un Kadjar. Cela reste suffisant pour lui permettre d’offrir une belle habitabilité aux places arrière (plus de 27 cm en longueur aux genoux !), ainsi qu’un grand coffre allant de 500 à 575 litres, selon la position de la banquette arrière coulissante. Des volumes intéressants lorsqu’on sait que ce véhicule accueille des batteries additionnelles pour ses versions à hybridation légère et hybride.

«Nous voulions apporter quelque chose de spécial en termes de caractère, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur et augmenter considérablement le niveau de qualité perçue», a commenté Gilles Vidal, directeur du design Renault.

Sophistications de confort et «Esprit Alpine»
Un pari gagné au vu des premiers clichés de l’habitacle. On y découvre une planche de bord au dessin très travaillé, comme en témoignent son cockpit à deux dalles numériques disposées en «L», ainsi que les matériaux ou habillages finement assemblés et sans coutures apparentes. «Un soin particulier a été apporté aux selleries du véhicule», a assuré Gilles Vidal. De même, la console centrale joue à fond la carte de l’ergonomie en offrant un repose-main coulissant et en s’épurant d’une bonne dose de boutons, grâce à la migration de plusieurs commandes au volant et à l’intégration d’un maximum de fonctions à l’écran de 12’’ du système multimédia «OpenR Link». Celui-ci, monté verticalement, est annoncé comme «hyper réactif et intuitif» par le constructeur, au même titre d’ailleurs que celui servant à l’instrumentation (12,3’’). Dans les deux cas, «la luminance auto-adaptative et le taux de réflexion optimisé de l’écran OpenR ont permis de se passer de la visière d’un tableau de bord classique», explique Renault. Comme le laisse deviner son nom, le système «OpenR Link» autorise le mirroring pour smartphone (Android Auto et Apple CarPlay) sans câble, et sans forcément transférer toutes les données du téléphone. Ce même système multimédia est aussi relié à une installation audio signée Harman Kardon, dont les ingénieurs acoustiques ont travaillé main dans la main avec ceux de Renault pour «une restitution optimale du son dans l’habitacle et une expérience encore plus immersive à bord», indique la marque dans son communiqué.
Autre sophistication, l’affichage tête-haute s’étend sur une surface de 9,3’’, avec diverses informations (vitesse, assistant éco-conduite, panneaux de signalisation, GPS…), directement projetées dans le pare-brise. En fait, la partition premium, l’Austral va la jouer à travers une déclinaison distinctive baptisée «Esprit Alpine» et marquée par un équipement pléthorique et des habillages spécifiques (teintes extérieures d’aspect mat, sellerie en Alcantara, surpiqûres…).

Moteurs et motricité de haut vol
Technologique, l’Austral l’est aussi par ses trains roulants et ses aides à la conduite (ou ADAS) qui sont au nombre de 32. Parmi eux, citons le régulateur de vitesse adaptatif avec fonction de centrage dans la voie, le parking 100% automatique, le freinage automatique d’urgence en marche arrière ou encore et surtout, le système à quatre roues directrices «4 Control Advanced». Ce dernier entraîne le braquage des roues arrière sur un angle de 5°, permettant un diamètre de braquage remarquable de 10,1 mètres. Autrement dit, l’Austral va braquer mieux qu’une citadine !
Sous le capot, exit le diesel et place à des moteurs tous électrifiés et badgés «E-Tech». Il est ainsi question d’un 3 cylindres essence 1.2 litre turbocompressé d’une puissance de 130 chevaux, relié à une batterie lithium-ion de 48V, un alterno-démarreur et une transmission manuelle. Outre cette motorisation à hybridation légère, l’Austral aura aussi droit à des versions hybrides autorechargeables, animées par un 1.3 l essence épaulé par un bloc électrique et relié à une batterie lithium-ion de 1,7 kWh et 400V, pour développer une puissance combinée allant de 160 à 200 ch. Relié à une boîte de vitesses automatique, ce moteur promet des faibles seuils de consommation, soit «à partir de 4,6 l/100 km», indique Renault qui annonce que l’Austral sera commercialisé dans le monde à partir du dernier trimestre 2022.

Jalil Bennani / Les Inspirations ÉCO AUTOMOBILE


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