Mini Hatch restylée : coup de bistouri à l’anglaise
Après le Countryman, c’est au tour de la petite Mini de passer par la case restylage. Elle en ressort avec quelques évolutions de carrosserie, un intérieur plus branché et un surplus d’équipements de confort. Au Maroc comme ailleurs dans le monde, ce lifting signe surtout, la fin du diesel sous le capot de cette anglaise, starlette des quartiers chics.
C’est bien connu et c’est ainsi depuis toujours : l’évolution de tous les modèles Mini se fait en douceur et sans rupture avec la ligne génétique de la marque. Modèle phare de la marque, la Mini Hatch ne déroge pas à cette règle et opte pour des modifications dans la continuité pour son récent lifting. Appliquée aux trois variantes de carrosserie à savoir, la 3 portes, la 5 portes et le cabriolet, cette cure de jouvence s’avère pourtant riche en petits changements opérés à travers des détails. Objectif : continuer à capter l’attention du côté des beaux quartiers. Ceci dit, il faudra un œil assez expert pour distinguer cette «nouvelle» Mini de celle qu’elle remplace. Voici ce qui change…
Un lifting «efficient»
Le gros des changements s’est opéré à l’avant où l’on note une calandre dont le contour hexagonal prend désormais plus de place, qu’il soit souligné de chrome ou de noir laqué. Les phares ovoïdes conservent leur forme, mais adoptent (de série) la technologie LED qui modifie leur fond. Autre changement à l’avant, les extrémités du bouclier perdent leurs feux de position au profit d’entrées d’air verticales. Bien qu’elles soient stylées, ces ouvertures ne sont pas là que pour faire design, elles font office de rideaux d’air (ou «Air Curtain») ont pour fonction d’optimiser davantage l’écoulement de l’air et donc l’efficience aérodynamique. À l’arrière, on remarque un motif similaire à l’entourage de la calandre, reproduit en bas du bouclier, tandis que les blocs de feux affichent toujours, la moitié d’un Union Jack à chaque extrémité. Leur réunion forme un drapeau britannique tout entier. Au-delà de tous ces détails, ce millésime 2021 apporte son lot de nouveautés au catalogue de la Hatch, avec de nouveaux modèles de jantes (de 16 à 18 pouces), trois teintes inédites, ainsi qu’un nouveau toit dit «Multitone» et pouvant présenter un dégradé de couleurs. Ce dernier élargit encore plus les possibilités de personnalisations qu’offre la petite anglaise.
À l’heure du cockpit digital
Haut de gamme, la Mini Hatch l’est encore plus par son intérieur qui, lui aussi, a été revisité. La principale évolution à bord concerne le poste de conduite qui adopte, outre un nouveau volant, une instrumentation 100% numérique, joliment montée dans une dalle ovale de 5 pouces. Cette forme vise à préserver le style Mini qui, historiquement, a toujours privilégié les rondeurs à l’intérieur. C’est d’ailleurs aussi et toujours le cas du module trônant sur la console centrale et intégrant l’écran multimédia. Cet écran tactile de 8,8 pouces équipe toutes les versions et centralise diverses fonctions (autoradio, USB, téléphonie Bluetooth…), y compris, le GPS. À noter que ce dernier (intégrant la cartographie Maroc), n’est disponible que sur la finition haute. À ce titre, il faut savoir que la Hatch est proposée en trois finitions dites Oxford, Park Lane et Myfair, en plus de celle spécifique à la sportive John Cooper Work (JCW). Dès le premier niveau figurent, entre autres, la climatisation, le régulateur de vitesse adaptatif, le radar de recul, l’écran multimédia de 8,8’’, l’instrumentation digitale de 5’’, les phares à LED, les jantes alu’ de 16’’ et même un avertisseur de somnolence. La finition intermédiaire ajoute notamment les rétros rabattables électriquement, la clim’ auto bizone, le sélecteur de modes de conduite, la caméra de recul, une sellerie mixte (tissus/cuir), puis sur la version Cooper S, des jantes de 17’’ et un éclairage d’ambiance à 6 couleurs. En haut du tableau, la finition Myfair s’enrichit du GPS, du mirroring pour smartphone (Apple CarPlay/Android Auto), le chargeur de téléphone à induction, le toit ouvrant panoramique, puis sur la Cooper S des roues à pneu runflat (roulage à plat).
Le diesel, c’est fini !
Comme la Mini originelle, puis la première lancée en 2000 (au lendemain du rachat par le BMW Group), cette ultime mouture fait l’impasse sur le diesel. Sous son capot, il est question de moteurs à trois ou quatre cylindres développé par le groupe allemand et recourant à la double suralimentation TwinPower Turbo. Ainsi, la Mini One s’anime d’un 1.5 litre de 102 ch (3 cyl), tandis que les versions Cooper S et John Cooper Work reçoivent un 2.0 l (4 cyl), décliné en deux puissances : 192 ch pour la première et 231 ch pour la JCW. Dans tous les cas de figure, ces blocs ne consomment pas plus de 6 l/100 km en cycle mixte, soit un appétit largement gérable pour la clientèle ciblée. Au final et même sans diesel, la Mini Hatch se donne de jolis atouts pour un nouvel élan sur un marché où les citadines premium se comptent sur les doigts d’une main. Cela d’autant plus qu’elle conserve son positionnement tarifaire dans le réseau de Smeia qu’elle intègre ce mois-ci avec des prix débutant à partir de 263.000 DH
Jalil Bennani / Les Inspirations Éco