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2016, l’année de la reprise ?

Il va falloir attendre la mise en œuvre de certaines mesures destinées à insuffler une nouvelle dynamique à la BVC pour espérer renouer avec la performance. Plusieurs textes sont annoncés depuis quelques temps et pour l’année qui démarre, les perspectives s’annoncent plus reluisantes.

La réforme du marché boursier sera-t-elle effective en 2016 ? À en croire les autorités, oui, même si ce n’est pas la première fois que de tels engagements ont été pris sans qu’ils ne soient concrétisés. Au vu de la persistance de la morosité sur la place boursière casablancaise, l’urgence est pourtant de mise. Les acteurs s’attendent à la mise en œuvre de ces mesures pour «booster» le marché surtout que certaines réformes ont été bien engagées pour ce qui est de l’adoption des nouveaux textes. C’est le cas avec la mise en place de l’Autorité marocaine des marchés des capitaux (AMMC), qui devrait entrer en vigueur après l’adoption de la démutualisation du capital de la Bourse, déjà entamée en fin d’année 2015. En 2016, d’autres mesures devraient également intervenir et qui seront, entres autres, relatives à l’ouverture d’un compartiment dédié aux PME.

Opportunités
La conduite de cette réforme à son terme sera un signal fort donné en marche avec plus de visibilité, ce qui tend à restaurer la confiance des investisseurs. D’autant plus que le marché, qui pâtit aussi d’une panne de liquidité, a fortement besoin d’une véritable reprise sur le marché actions. Déjà, deux introductions sont attendues (Mutandis et Marsa Maroc), mais la BVC a encore plus besoin de nouveaux entrants pour dynamiser le marché. Les perspectives sont bonnes et le potentiel confirmé, à condition d’activer les leviers nécessaires et pour la plus part, déjà identifiés. Dans le sillage du début d’activité de Casablanca Finance City (CFC), la BVC dispose de réelles opportunités d’accélérer sa croissance, ce qui passe par une meilleure image pour les investisseurs. C’est le prix à payer pour accompagner la marche de l’économie nationale vers l’émergence surtout que les fondamentaux macroéconomiques restent assez solides. Le contexte sera, certes, plus difficile avec des perspectives moins moroses pour le rythme de progression du PIB, mais les éléments pour insuffler une «thérapie de choc» au marché sont disponibles. C’est un acquis sur lequel la BVC doit capitaliser afin d’espérer revivre les «belles années» d’avant la crise.



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