Licenciements de fonctionnaires de la Justice: Benabdelkader précise…
Le ministère de la Justice a confirmé qu’il poursuivait le projet de modernisation des tribunaux, en mettant en œuvre tous les moyens matériels, humains et logistiques.
Dans un communiqué, publié jeudi, en réponse à un article publié dans la presse, le ministère a déclaré que le projet de modernisation des tribunaux est un projet d’État placé sous la direction du roi Mohammed VI.
Le ministère a souligné que le projet est toujours lié à l’institution et non aux personnes, soulignant qu’il poursuit la mise en œuvre du projet, avec tous les moyens matériels, humains et logistiques, depuis le lancement du dialogue national pour réformer le système judiciaire pour atteindre l’objectif : « Tribunaux sans papier ».
Concernant l’existence d’une série de licenciements qui ont touché ou toucheront un groupe de fonctionnaires, le ministère a confirmé que cette affaire n’est pas fondée et que le ministre de la Justice n’a, depuis sa nomination, licencié aucun fonctionnaire, mais plutôt renouvelé la confiance dans tous les fonctionnaires, ajoute le communiqué, et les a invités à faire davantage d’efforts pour améliorer la qualité des services dans le secteur de la Justice, ajoute le communiqué.
Concernant le soi-disant licenciement du directeur des études, de la coopération et de la modernisation, le communiqué déclare que c’est la personne concernée par l’affaire qui a demandé à être dispensée de ses responsabilités dans une lettre en date du 13 novembre, et a insisté pour une réunion personnelle avec le ministre afin de le dispenser pour des raisons spéciales. Des procédures afin qu’elle soit dispensée ont été entreprises. La communication a ajouté que le directeur concerné exerce toujours ses fonctions en attendant l’achèvement des procédures.
Le ministère a exprimé sa « grande surprise et sa réfutation de ce qui était déclaré dans l’article en question, appelant toutes les plateformes médiatiques de bien vérifier leurs informations avant de publier des données ou des nouvelles erronées, le ministère a ajouté qu’il se réserve le droit de prendre toutes les mesures légales à cet égard ».