Algérie : la répression «s’intensifie», selon Amnesty
Les autorités algériennes ont «intensifié leur répression des manifestations» à l’approche de la présidentielle du 12 décembre, en procédant notamment à des «arrestations arbitraires» et à l’emprisonnement de contestataires, accuse ce jeudi Amnesty International (AI).
«Depuis le lancement de la campagne présidentielle (le 17 novembre), les autorités algériennes ont intensifié leur offensive contre la liberté d’expression et de réunion, signalant ainsi leur tolérance très limitée envers les Algériens et Algériennes appelant à un changement du système» politique, déclare Heba Morayef, directrice d’AI pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, dans un communiqué.
L’organisation de défense des droits humains dénonce «des arrestations arbitraires», «la dispersion par la force des manifestations pacifiques contre l’élection présidentielle», «la poursuite en justice et l’emprisonnement de dizaines de militants pacifiques» ces dernières semaines.