Maroc

Moussali représente le roi au Sommet mondial sur le Genre à Kigali

La ministre de la Solidarité, du Développement social, de l’Egalite et de la Famille, Jamila Moussali, a représenté  le roi Mohammed VI à l’édition 2019 du Sommet mondial sur le Genre, « Global Gender Summit », dont le coup d’envoi a été donné lundi dans la capitale rwandaise.

Moussali conduit une délégation composée du directeur de la coopération multilatérale au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Étranger, Abdallah Ben Mellouk, de la directrice de la Femme au ministère de la Solidarité, du Développement social, de l’Egalite et de la Famille, Fatima Barkan et de la conseillère auprès du ministère de la Solidarité, Aziza El Kandoussi.

Le sommet, qui connaît la participation de chefs d’Etats, ministres, experts et acteurs économiques, investisseurs et représentants de la société civile d’Afrique et d’ailleurs, examine les moyens à même de stimuler l’innovation en matière d’égalité des sexes et de promouvoir l’autonomisation des femmes.

La séance d’ouverture de ce conclave, co-organisé par le gouvernement rwandais et la Banque africaine de développement (BAD), a été rehaussée par la participation du président rwandais, Paul Kagame, la présidente de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewd, le président de la BAD, Akinwumi Adesina et le président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Moussa Faki Mahamat.

Intervenant à l’ouverture du sommet, le président Kagame a souligné que la question de l’égalité des sexes devrait être le présupposé permanent des objectifs de toute initiative, insistant sur l’importance de multiplier les actions visant à renforcer l’autonomie des femmes.

« Les femmes sont nos mères, nos soeurs, nos épouses et nos filles…A chaque fois que les femmes sont impliquées dans le processus de prise de décision, la société gagne davantage », a-t-il noté.

De son côté,  Adesina a déclaré que la BAD a pris les devants, depuis plusieurs années, pour promouvoir l’égalité des sexes, ajoutant que l’institution a lancé ou soutenu de nombreuses initiatives pour combler le déficit de financement qui affecte les femmes en Afrique, à l’instar de l’initiative panafricaine de grande ampleur « Affirmative Finance Action for Women in Africa » (AFAWA ).

Il a ajouté que ce sommet constitue l’occasion de partager les meilleures pratiques permettant de stimuler l’innovation en vue d’accélérer les progrès en matière d’égalité des sexes

Plusieurs thématiques phares devraient dominer les débats au Sommet de Kigali, dont « la montée en puissance des financements innovants », « les mécanismes de promotion de la femme au sein de la société » ou encore « les contraintes qui affectent l’égalité des sexes ».

Parmi les contraintes identifiées par les participants lors de la première journée, figurent notamment l’impunité, l’insuffisance d’appui institutionnel à la mise en place de programmes nationaux pour la promotion de l’égalité de genre et surtout l’ignorance des problèmes des femmes marginalisées, notamment les violences sexuelles.

Selon les organisateurs, le lancement d’un mécanisme innovant pour le partage des risques dans le cadre de l’initiative AFAWA sera l’un des points forts de cette réunion de trois jours.

AFAWA a bénéficié d’un soutien de 251 millions de dollars américains de la part des chefs d’Etat du G7 et d’une allocation de 61,8 millions de dollars de plusieurs partenaires mondiaux de la BAD dans le cadre de l’initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs.



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