Maroc
La saison de chasse 2019-2020 est ouverte

L’ouverture officielle de la saison de chasse 2019-2020 dans les différentes régions du Royaume a été lancée dimanche par le Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la Lutte contre la désertification
Depuis septembre 2019, un ensemble de mesures ont été prises par le Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la Lutte contre la désertification, notamment l’organisation d’ateliers d’information et de sensibilisation au niveau local et provincial pour rappeler les dispositions réglementaires en vigueur, la mobilisation des agents habilités à garantir les conditions requises pour ce sport dans un environnement adéquat à travers le contrôle des réserves de chasse et la lutte contre le braconnage.
Le Haut-commissaire aux eaux et forêts et à la Lutte contre la désertification, Dr. Abdeladim Lhafi, a présidé une réunion avec l’association des organisateurs de la chasse touristique, pour définir les mesures et actions à mettre en phase, pour garantir un développement éthique du secteur de la chasse touristique dans une vision de développement durable.
Au cours de la saison écoulée, le nombre de chasseurs a atteint 71.793, soit une augmentation de 49,56% par rapport à la saison 2018-2019. Concernant, la chasse touristique, celle-ci continue à enregistrer un essor important, puisque 51 organisateurs de chasse touristique opèrent sur le terrain et organisent ce sport au profit des touristes de diverses nationalités..
En termes de portée économique, cette activité permet de mobiliser plus d’un milliard de dirhams incluant les redevances d’amodiation, les aménagements et l’investissement réalisé, ainsi que les autres rentrées au profit des hôteliers, restaurateurs, guides et autres.
Outre l’impact positif sur le développement des territoires de chasse, l’amodiation contribue également, au développement de l’économie locale, en générant la création d’emplois et la commercialisation des produits de terroir. Elle permet de créer, ainsi, 1,18 million de journées de travail permanentes et 200 milles journées de travail temporaire dans le milieu rural annuellement.