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Daoudi : «La hausse du Brent n’a pas été répercutée»

Interrogé par les députés après avoir présenté le sous budget du ministère–délégué en charge des Affaires générales, Lahcen Daoudi a nié un quelconque retrait de l’Exécutif de plafonner les prix du carburant. Il a souligné que le gouvernement prendrait cette décision «quand il le jugera opportun, en application des règles de liberté des prix et de la concurrence».

Le ministre a par ailleurs noté que, depuis la libéralisation du secteur, le gouvernement surveillait l’évolution du marché international et de l’évolution du marché national sans s’immiscer dans la liberté des prix, ajoutant que «le gouvernement mettait en place un système d’information complet pour suivre et surveiller l’évolution des prix nationaux, qu’il examinait les moyens d’élaborer un nouveau système de gestion des stocks conforme à ce qui était reconnu sur le plan international».

Selon Daoudi, depuis le retour des sanctions américaines contre l’Iran, la montée du Brent «n’a pas été répercutée», ce qui eu pour effet de «compenser d’éventuels gains pendant 2016 et 2017» indique-t-il.

Le ministre a souligné qu’au début du mois de novembre 2018, les prix du pétrole avaient baissé de 20 centimes. Les tarifs  actuellement appliqués «dans les stations-service étaient presque équivalents à ceux calculés avant la libéralisation (il y a quatre ans), principalement en raison des prix ​​élevés sur le marché international».



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