Monde

Les requins moins dangereux que les selfies ?

Sont les chiffres sont le moins impressionnants. Et pour cause, entre octobre 2011 et novembre 2017 une étude récente affirme avoir recensé 259 morts liées au selfie. Réalisée par la revue indienne Journal of Family Medecine and Primary Care et relayée par Statista, cette enquête compte 43 décès par an dont les causes sont liées à une prise imprudente d’autoportraits.

A la recherche du plus bel angle pour une prise de vue et un cliché publiable sur les réseaux sociaux, dans le monde entier bon nombre de personnes se mettent chaque jour en danger face à ce phénomène de mode. Le plus surprenant est que cette étude met surtout en avant que ces décès sont plus conséquents que les morts imputés aux attaques de requins.

Par an, ce sont 6 décès liées à ces attaques qui sont recensés. D’ailleurs d’après l’International Shark Attack File, on comptabilise moins de 50 attaques mortelles de requins de 2011 à 2017. Ces dernières se concentrent dans certaines zones géographiques où les risques de croiser le chemin du prédateur marin sont les plus élevés.

 

 

Un fléau à prendre en considération

En effet, l’Inde est le pays le plus touché, devant la Russie et les États-Unis, étant le pays qui enregistre à lui seul la moitié de l’ensemble des personnes décédées à travers le monde. Face à ce fléau, diverses mesures ont d’ailleurs été prises par les autorités locales comme à Bombay, où des zones de non-selfies ont été décrétées par la municipalité en place. 

Des conclusions qui ont pu être faites par les auteurs en menant un travail fastidieux. Les chercheurs ont été contraints d’éplucher les coupures de presse du monde d’entier faute de statistiques officielles sur le sujet. En recoupant les données récoltées au cours de leur enquête, ils sont parvenus à dresser le portrait type de la victime. 

Les décès associés aux autoportraits photographiques sont majoritairement liés à des comportements à risque : noyades, chutes et accidents de transport en sont les principales causes. L’âge moyen des victimes est de 23 ans et ce sont principalement des hommes (70 %). L’étude souligne ainsi la nécessité de prendre en compte ce nouveau problème émergent. 

Mais si le selfie tue, il peut aussi sauver des vies. Comme aux États-Unis, où une Américaine de 63 ans a récemment constaté que son visage s’affaissait en se prenant en photo. Victime d’un AVC, la sexagénaire a pu être prise en charge à temps et hospitalisé.



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