Frost & Sullivan assiste le secteur dans sa transformation
Si le Maroc est en passe de devenir l’un des 10 premiers constructeurs mondiaux avec l’objectif de fabriquer 1 million de véhicules hautement localisés d’ici 2025, il se doit de s’adapter aux transformations majeures auxquelles le secteur est confronté. Raison pour laquelle le cabinet américain Frost & Sullivan organise, en collaboration avec l’Association des importateurs de véhicules automobiles montés (AIVAM), le «Frost & Sullivan automotive meeting» le 28 juin à Casablanca. Il s’agit d’un workshop où experts et professionnels du secteur débattront des tendances de l’industrie automobile notamment sur la digitalisation dans l’industrie automobile, les nouvelles opportunités pour l’industrie automobile au Maroc, les business models du futur dans l’industrie automobile marocaine… Comme l’industrie est en transition, passant de modèles d’affaires classiques vers Mobility as a service (MaaS), il est susceptible d’affecter tous les segments de l’automobile, de l’assurance à la relations client, des secteurs touristiques aux véhicules utilitaires.
Selon les consultants de Frost & Sullivan, ce changement se traduit par un changement majeur des modes de transport personnels vers des solutions de mobilité consommées en tant que service. Cela est possible en combinant les services de transport des fournisseurs de transports publics et privés à travers une passerelle unifiée qui crée et gère le voyage et que les utilisateurs peuvent payer avec un seul compte. Les usagers peuvent payer par voyage ou par mois pour une distance limitée. Le concept clé du MaaS est d’offrir aux voyageurs et aux biens des solutions de mobilité basées sur les besoins de voyages. Ce business modèle n’est d’ailleurs pas limité à la mobilité individuelle, l’approche pouvant également être appliquée au mouvement des marchandises, en particulier dans les zones urbaines.
À l’international, cette transition est alimentée par une myriade de nouveaux fournisseurs innovants de services de mobilité tels que les services de covoiturage, les programmes de partage de vélos et les services d’autopartage ainsi que les services d’autobus «pop-up» à la demande. D’autre part, la tendance est motivée par l’anticipation des voitures autonomes qui remettent en question l’avantage économique de posséder une voiture personnelle plutôt que d’utiliser des services de voiture à la demande, qui devraient devenir beaucoup plus abordables à l’avenir…