Monde

Le pape prie pour la paix à Jérusalem

S’appuyant sur le sens de la fête de la Nativité, la commémoration de la naissance du Christ, le pape François a appelé, lundi 25 décembre, les catholiques et les autres à s’engager «à rendre notre monde plus humain, plus digne des enfants d’aujourd’hui et de demain». 
Le chef de l’Église catholique a aussi évoqué les principaux conflits de la planète alors que, selon lui, «soufflent sur le monde des vents de guerre» et qu’un «modèle de développement déjà dépassé continue à engendrer de la dégradation humaine, sociale et environnementale». Il a commencé son discours à la place Saint-Pierre à Rome par prier pour «la paix pour Jérusalem et pour toute la Terre sainte» et pour que les acteurs en présence parviennent à une «solution négociée qui permette la coexistence pacifique de deux États à l’intérieur de frontières définies entre eux et reconnues internationalement».
Puis le pape François a souhaité qu’en Syrie puisse être «reconstitué le tissu social indépendamment de l’appartenance ethnique et religieuse». Après avoir évoqué l’Irak, il a demandé une plus grande attention portée au Yémen, «où se déroule un conflit en grande partie oublié, avec de profondes implications humanitaires sur la population qui subit la faim et la propagation de maladies».
Le pape a également cité la situation dans différents pays d’Afrique, comme le Soudan du Sud, la Somalie, le Burundi, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine et le Nigeria. Il a évoqué la péninsule coréenne, le Venezuela et l’Ukraine. Il est aussi revenu sur sa visite, au début de décembre, en Birmanie et au Bangladesh, dont l’un des thèmes centraux fut l’exode de la minorité musulmane des Rohingya, poussés par centaines de milliers vers le Bangladesh par une répression féroce de l’armée birmane, répression qualifiée de «nettoyage ethnique» par les Nations Unies. Sans citer le mot de «Rohingya», le natif de Rosario a souhaité «que la communauté internationale ne cesse d’agir pour que la dignité des minorités présentes dans la région soit adéquatement protégée». Cette formule englobe aussi les minorités chrétiennes de Birmanie, dont certaines ont connu ou connaissent encore des situations de guerre civile face à l’armée birmane.
 



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