Maroc

«Aujourd’hui la situation bilancielle de Taqa Morocco est équilibrée et saine»

Omar Alaoui M’hamdi, directeur du pôle finance et membre du directoire Taqa Morocco

Les Inspirations ÉCO : Comment s’est présentée l’année 2016 pour Taqa Morocco ?
Omar Alaoui M’hamdi : Les résultats 2016 ont été satisfaisants pour Taqa Morocco avec un résultat consolidé qui ressort à 978 MDH, en hausse de plus de 10% par rapport à nos prévisions du Business plan. Car en effet, quand on fait un bilan depuis l’introduction en Bourse de Taqa Morocco, il s’avère que l’entreprise a su performer ses engagements au niveau du résultat net part du groupe avec plus de 20%, ce qui est assez significatif. De même, nous avons pu améliorer nos taux de marges opérationnelles nets, sur toute la période. Nos marges opérationnelles reviennent surtout à notre travail de fond qui est basé sur un levier humain dans lequel nous avons énormément investi, pour assurer la recherche de la performance à travers l’amélioration de la qualité de l’ensemble de nos process, et également à travers la recherche de la performance opérationnelle au niveau de notre cycle de production.

Qu’en est-il de l’état de la situation bilancielle de Taqa Morocco ?
Aujourd’hui, la situation bilancielle de Taqa Morocco est équilibrée et saine, et nous permet aisément de financer notre besoin en fonds de roulement qui est de l’ordre de 1,1 MMDH. Notons que le gearing ressort à 50%, en amélioration par rapport aux données du Business plan qui sont de 61%, mais aussi par rapport au gearing d’une année auparavant qui était de 70%. Donc aujourd’hui Taqa Morocco a la capacité de lever facilement des dettes pour financier les projets de développement futur. Notre capacité à générer de la trésorerie est également fort significative, celle-ci est de l’ordre de 2,3 MMDH, ce qui nous permet dans le futur de présager des développements au Maroc, mais aussi en Afrique où nous recherchons continuellement des opportunités.

Quels sont vos projets actuels ?
Au Maroc, nous accompagnons d’abord le mix énergétique décidé par l’État, et par l’ONEE. Donc nous comptons participer aux projets qui seront émis dans l’appel d’offres. En termes de développement privé dans le cadre de la loi 13-09, nous sommes actuellement en train de développer un site éolien dans le nord du Maroc. Ce dernier est bien avancé, on dévoilera l’ensemble de ses éléments au moment où ledit projet atteindra sa maturité. En dehors du Maroc, nous prospectons dans certains pays d’Afrique subsaharienne, toutefois, notre éventuelle présence en Afrique reste tributaire des pays hôtes et de la relation institutionnelle et gouvernementale entre ces pays et le Maroc. Nous travaillons également sur des développements de projets au Ghana, où nous avons déjà une présence du groupe Taqa, avec une centrale de 330 Megawatt. Nous comptons donc nous appuyer sur notre expertise sur place pour développer d’autres projets dans la région. Donc l’expérience, nous l’avons et nous voulons maintenant l’élargir à l’ensemble d’autres pays de l’Afrique subsaharienne.

Quelles sont vos perspectives pour le reste de l’année ?
Nous sommes très sereins pour l’année 2017, nous avons prévu de réaliser notre Plan de maintenance avec des révisions majeures et mineures. Nous sommes confiants que notre trend de développement va se poursuivre grâce à l’engagement humain de notre personnel et à la performance de notre cycle de production.



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