Entrepreneuriat : Startupyourlife décortique les clefs du succès
Comment vaincre la peur de l’échec dans les affaires, quelles sont les étapes stratégiques à suivre pour réussir dans les affaires ? Telles ont été les questions abordées lors de la conférence-débat organisée par Startupyourlife en collaboration avec le représentant spécial de la communauté musulmane aux États-Unis et la section économique de l’Ambassade d’Amérique à Rabat, lundi dernier. «Nous sommes convaincus que nous pouvons créer des success stories ici au Maroc», a déclaré Kenza Lahlou, co-fondratrice de SYL. Un rêve partagé par Dwight L. Bush, ambassadeur des États-Unis au Maroc pour qui «les entrepreneurs, en plus de créer des emplois, renforcent les relations entres les États par la création de marchés communs et exercent une influence positive sur la société dans laquelle ils vivent». D’où selon le diplomate le bien-fondé des politiques visant à encourager l’entrepreneuriat menées par le royaume.
Toutefois, Bush a noté quelques faiblesses dans les systèmes entrepreneuriaux local et sous-régional, notamment le manque de préparation des entrepreneurs à vaincre la peur de l’échec, le manque de mentorat et d’accès au financement. Les deux derniers points ont fait l’objet des interventions respectives de Yasmeen Turayhi, responsable marketing des produits chez AdRoll Et Sharif El Badawi, associé chez «500 Startups».
Dans ce qui s’apparentait à un véritable cours magistral aux startups, Turayhi a détaillé les étapes clés de la création d’une entreprise, de la mise en marché des produits et de leur gestion. «Il est nécessaire d’avoir une idée claire de votre mission dès le départ», a-t-elle entre autres précisé. Pour sa part, Badawi a attiré l’attention de l’auditoire sur les possibilités d’autofinancement et de financement par les proches avant l’accès aux financements institutionnels. Le conférencier a en outre souligné la nécessité d’opérer dans le cadre d’un écosystème dont les éléments clés sont les fondateurs, les talents, les utilisateurs, le capital et les «portes de sorties» dans le cas du besoin à être absorbé ou récupéré par d’autres acteurs du système. Autre expert intervenant sur le financement : Chantalle Demonceau, co-fondatrice de 500 Startups, a expliqué le rôle des «investisseurs providentiels» ainsi que les activités de son groupe dans la région MENA. Des conseils pratiques qui devraient stimuler l’envie d’entreprendre.