Lutte contre le réchauffement climatique : Les régions préparent la riposte
Les appels d’offres relatifs au plan territorial sur le réchauffement climatique de la Région Souss-Massa ont été remportés par les cabinets d’études Azad Environnement et Capion.
À l’approche de la COP22, prévue du 7 au 18 novembre à Marrakech, le Maroc a décidé d’investir davantage dans l’atténuation et l’adaptation du changement climatique. Ainsi, les régions Marrakech-Safi et Souss-Massa, ont été choisies pour la réalisation des plans territoriaux sur le réchauffement climatique. À cet égard, l’étude relative à ce plan territorial de la région Souss-Massa, a été officiellement lancée, à Agadir dans le cadre d’une convention-cadre liant le Conseil régional Souss-Massa et le ministère délégué chargé de l’Environnement en partenariat avec la coopération allemande (GIZ).
Les appels d’offres visant l’atténuation et l’adaptation ont été remportés par les cabinets d’étude «Azad Environnement» et «Capion» d’une durée respective de 5 et 3 mois. «Avec cette étude, le plan territorial sur le réchauffement climatique est un outil qui nous permettra de présenter les mesures prises par notre région à l’occasion des manifestations parallèles (Side Event) initiées en marge de la 22e Conférence des Parties à la Convention sur les changements climatiques», explique Brahim Hafidi, président du Conseil régional Souss-Massa. Ce plan permettra à la région de décrocher les financements de la part des fonds verts et la conclusion de conventions de partenariat pour la mise en œuvre des différents plans d’actions qui ont découlé de l’étude afférente au réchauffement climatique.
En vertu de la loi organique n° 111-14 relative aux régions, le Conseil régional Souss-Massa est appelé également à la réalisation du Plan de développement régional dont l’étude a été déjà lancée, en plus du Schéma régional pour l’aménagement du territoire (SRAT) ainsi que l’élaboration en partenariat avec le ministère chargé de l’Environnement du plan directeur régional de gestion des déchets industriels, médicaux et pharmaceutiques non dangereux et les déchets ultimes agricoles conformément à la loi n° 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination.
Par ailleurs, le Maroc qui vient de présenter sa Stratégie nationale de développement durable pour la période 2016-2020 dans le cadre de la 8e session du Conseil national de l’environnement, tenue récemment à Rabat est hautement vulnérable aux impacts du réchauffement malgré que le royaume est peu émetteur de gaz à effet de serre. C’est l’une des principales conclusions à laquelle a abouti la troisième communication nationale (TCN) à la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique au Maroc.