Leoni FLUY : Le câblage automobile de demain
L’équipementier allemand introduit sa gamme de faisceaux électriques dite FLUY. Des câbles ultrafins qui permettent d’économiser de l’espace et du poids dans l’industrie automobile.
Au Maroc, on connaît bien Leoni pour sa forte présence industrielle, puisque cet équipementier allemand compte pas moins de cinq usines dans le royaume. Cela étant, ce spécialiste du câblage automobile peut se targuer d’une petite longueur d’avance technologique sur ses principaux concurrents également présents au Maroc (Yazaki, Sumitomo, Sews cabind). Et pour cause, Leoni a introduit, récemment, sa dernière trouvaille en matière de faisceaux électriques utilisés dans l’industrie automobile.
Il s’agit de la gamme FLUY qui apporte une évolution remarquable par rapport aux câbles traditionnels. En effet, cette nouvelle gamme de câblage recourt à des fils électriques mono-conducteurs en cuivre qui profitent d’une gaine d’isolation ultramince. Plus précisément, ces nouveaux câbles affichent une découpe transversale comprise entre 0,35 et 2,5 mm² et peuvent être constitués soit d’une âme massive, soit d’une âme multibrins torsadés. Isolés par une gaine de protection constituée d’un matériau spécial de PVC, ces nouveaux câbles présentent une épaisseur incroyablement faible qui est de seulement 0,16 millimètre ! Du coup, le diamètre total du faisceau électrique peut profiter d’une réduction allant jusqu’à 15% et d’un poids allégé de 7% par câble.
Résultat : cette technologie autorise non seulement un gain d’espace dans les entrailles d’une voiture, mais elle contribue aussi à abaisser son poids. Selon Leoni, le gain sur la balance va jusqu’à 1,5 kg pour une voiture de tourisme moyenne (une compacte par exemple) utilisant des faisceaux du type FLUY pour la totalité de son câblage. Une prouesse, lorsqu’on connaît les contraintes actuelles des constructeurs automobiles quant à l’allègement des véhicules afin de diminuer leur empreinte en CO2. Moins larges et plus légers, ces câbles de nouvelle génération prouvent que, parfois, la taille compte en étant inférieure à la normale.
