Maroc

Nouveau chantier naval d’Agadir : l’étude sédimentologique lancée

La Direction provinciale de l’Équipement d’Agadir Ida-Outanane a lancé un marché relatif à l’étude sédimentologique sur modèle physique du nouveau chantier naval d’Agadir, pour un montant de 1,1 MDH.

Ce sont quelque 420 bateaux qui sont traités chaque année, dans le cadre de la construction et la réparation navale au sein de l’enceinte portuaire d’Agadir. À cela s’ajoute la construction de 20 bateaux en bois et de 12 bateaux en acier. Au total, plus de 15 hectares sont dédiés à l’activité de réparation et de construction navale dans ce site.

Cette activité à fort potentiel sera complétée par la réalisation d’un nouveau chantier naval à Anza, au nord d’Agadir, sur environ 30 hectares de terre-plein. Pour l’accompagner, la Direction provinciale de l’Équipement, du Transport et de la Logistique (DPETL) d’Agadir Ida-Outanane a lancé un marché relatif à l’étude sédimentologique sur modèle physique de ce nouveau chantier naval, d’un budget estimé à 1,1 MDH.

Ce projet fait suite à l’adjudication, fin mars 2024, de la maintenance des équipements de la zone actuelle du chantier naval du port d’Agadir, pour 3,3 MDH.

Étudier les risques sédimentologiques
Pour la DPETL il est question d’étudier les risques sédimentologiques du projet relatif au nouveau chantier naval d’Agadir, notamment la question de l’ensablement du port et ses voies navigables ainsi que les impacts sur le littoral avoisinant. Il s’agit aussi de rechercher des solutions de protection et d’atténuation de l’impact éventuel du projet. Le périmètre de l’étude inclut la zone du nouveau chantier naval d’Agadir ainsi que celles du littoral de part et d’autre du chantier naval, y compris la plage d’Agadir.

Dans le détail, l’étude a pour objectif de mettre au point, vis-à-vis du contexte hydro-sédimentaire, la réalisation du nouveau chantier naval d’Agadir et d’évaluer le risque d’ensablement du port et de ses voies navigables. Elle englobe également l’analyse de l’épi d’arrêt de sable en vue d’améliorer les comportements sédimentologiques du nouveau chantier naval et de minimiser les risques d’ensablement du port et des voies navigables tout en minimisant les impacts sur le littoral avoisinant.

Un délai d’exécution  de six mois
Le prestataire devra également proposer des solutions d’atténuation pour minimiser l’ensablement et les impacts sur le littoral avoisinant et un phasage de réalisation de l’épi d’arrêt de sables. Cette étude sera composée de trois missions, à savoir la construction et le réglage du modèle, qui doit reproduire fidèlement la morphologie du littoral, outre la réalisation de la première série d’essais et de la seconde. À signaler enfin que le délai maximum global d’exécution des prestations est fixé à six mois.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO



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