Agadir/Produits agroalimentaires : la plateforme de commercialisation relancée
L’Agence régionale d’exécution des projets de la Région Souss-Massa (AREP-SM), et bras exécutif du Conseil régional, vient de lancer l’étude d’impact social et environnemental du projet de plateforme de commercialisation des produits agroalimentaires. Pour rappel, celui-ci est prévu dans le cadre de la nouvelle stratégie «Génération Green 2020-2030» pour le développement du secteur agricole.
La plateforme de commercialisation des produits agroalimentaires, qui fait partie de l’ancienne mouture du PDR de la Région Souss-Massa, revient sur le devant de la scène. En effet, l’Agence régionale d’exécution des projets de la Région Souss-Massa (AREP-SM) et bras exécutif du Conseil régional, vient de lancer l’étude d’impact social et environnemental (EIES) de ce projet de plateforme de commercialisation des produits agroalimentaires qui relève de la nouvelle stratégie «Génération Green 2020-2030» pour le développement du secteur agricole. Il nourrit, depuis plusieurs années, l’ambition de doter la région d’une plateforme commerciale à dimension régionale à l’instar du marché de Rungis.
Faisant déjà l’objet d’une étude de positionnement, cette plateforme devrait être située à proximité de la zone logistique au sud d’Ait Melloul, dans la commune de Lqliaa, qui s’étend sur une superficie de l’ordre de 25 ha et plus de 40 ha à terme. Selon les résultats de l’étude de positionnement, il s’agit d’une plateforme de nouvelle génération, offrant des conditions de vente améliorées en raison de son organisation moderne et structurée, et bénéficiant d’un positionnement stratégique compte tenu de sa proximité des grands axes logistiques.
l’Étude en cours de validation par la CRUI
Selon le cahier des clauses techniques, l’étude sur les impacts environnementaux et sociaux de ce projet permettra d’identifier et d’évaluer les impacts et les risques environnementaux et sociaux potentiels. Elle mettra également en évidence les mesures d’atténuation, de gestion et de suivi appropriées pour mettre en œuvre ce projet sans compromettre sa faisabilité technique et économique.
Dans le détail, l’étude en question devra aboutir à la réalisation de l’étude d’impact environnemental et social (EIES) proprement dit, mais aussi à l’élaboration du plan de gestion environnementale et sociale (PGES) visant à lutter contre les impacts négatifs du projet en phases de construction et d’exploitation. Elle devra faire l’objet d’une validation par la Commission régionale unifiée d’investissement (CRUI) de la Région Souss-Massa et sanctionnée par une attestation d’acceptabilité environnementale remise à l’investisseur sur présentation du programme de suivi et de surveillance environnementale (PSSE). L’ensemble de ces phases et bien d’autres seront programmées en concertation avec les parties prenantes du projet.
En effet, son aboutissement dépend de la qualité des échanges avec les acteurs, de l’écoute active et de l’analyse de leurs besoins, ainsi que de la formalisation et la conceptualisation du projet dans un cadre de consensus et de conciliation des points de vue. La finalité étant de garantir son adhésion et son appropriation par tous les acteurs concernés.
Acceptabilité environnementale : l’organisation de l’enquête publique
L’étude devra être menée dans un délai de 180 jours dont la première phase afférente à l’impact environnemental et social du projet (d’une durée de 120 jours) et une seconde phase relative à l’accompagnement à l’acceptabilité du projet (60 jours).
Il s’agit essentiellement de l’organisation de l’enquête publique requise à l’acceptabilité environnementale, conformément au décret n° 2-04-564 du 4 novembre 2008 fixant les modalités d’organisation et de déroulement de cette procédure. Outre l’enquête publique, des réunions d’information et de consultation avec la population sont également préconisées ainsi que des concertations avec les autorités de la préfecture d’Inzegane Ait Melloul accueillant le projet.