Opérateurs de la Zone industrielle de Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi : un exemple à méditer
Crise ou pas, le potentiel industriel national est présent. Il est énorme et peut se positionner sur des secteurs où le régime d’activité est saccadé. La montée des différentes branches productives, notamment depuis l’activation de la vision d’accélération industrielle, est là pour le démontrer et la multiplication des zones dédiées, avec tous les avantages offerts aux opérateurs, aussi !
Ce qui a rendu cela possible, c’est certes le virage pris pour alléger la dépendance de l’économie nationale des caprices du ciel, mais pas seulement. Le pays a testé, puis constaté la réussite d’exemples parlants en la matière.
Regardons le cas de la Zone industrielle de Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi. Les Casablancais le savent : grâce à la dynamique industrielle enclenchée dans cette partie de la ville, les caisses de la collectivité locale ne manquaient de rien. Après, est-ce que cette aisance financière a été traduite sur le terrain ? Ceci est une autre histoire…
Pour revenir à la Zone industrielle, cœur battant de l’activité de la ville de manière générale, pendant des années, elle boucle, aujourd’hui, son centenaire. L’occasion de voir plus grand et de renforcer son statut. Preuve en est que ses 100 ans d’existence seront célébrés sous le thème : «Un passé, un présent, un futur au service du développement industriel du Maroc».
Parce qu’il y a un futur qui doit être encore plus prospère et davantage porteur pour la machine économique nationale. Nous parlons ici de création de valeur, de création d’emplois et, par là, de génération de points de PIB. L’exemple mérite, d’ailleurs, d’être dupliqué à grande échelle, en tirant les leçons des secrets de cette réussite pour en faire bénéficier des zones plus récentes, à travers le pays.
Il faut aussi voir en la résistance des opérateurs implantés dans la zone industrielle de Aïn Sebaa- Hay Mohammadi, un exemple de résilience qui peut être fort édifiant dans la construction du géant industriel national escompté.
Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO
