Grande-Bretagne : le chômage culmine à 5%, une première depuis 2016
Le taux de chômage est monté à 5% au Royaume-Uni pour les trois mois achevés fin novembre contre 4,9% à fin octobre dans la foulée de mesures de lutte contre la pandémie de nouveau coronavirus, a annoncé l’Office national des statistiques (ONS) mardi. C’est 1,2% de plus qu’un an auparavant, quand l’épidémie n’avait pas encore frappé, et le plus haut niveau depuis mars 2016, d’après le cabinet EY Items Club. C’est toutefois mieux que les attentes des économistes qui se situaient en moyenne à 5,1%. Depuis février 2020, avant le plein impact de la pandémie, le nombre d’emplois salariés a chuté de 828.000 à travers le Royaume-Uni. En outre, le nombre de licenciements a atteint un record entre septembre et novembre, a précisé l’ONS sur son site internet. Par ailleurs, la précarité continue d’augmenter: le nombre de personnes inscrites au crédit universel, qui indemnise les personnes à bas revenus ou au chômage, a progressé en décembre à 2,6 millions. La semaine dernière, une étude de l’Institut des études sur l’emploi (IFS) rappelait que les bas salaires ont été les plus touchés par les pertes d’emploi, tout comme les minorités ethniques, selon une autre étude de la fédération de syndicats TUC. «La crise dure bien plus long que chacun de nous l’espérait et chaque perte d’emploi est une tragédie. Pendant que le NHS (le système de santé britannique public) travaille dur pour protéger les gens avec le vaccin, nos donnons tout ce que nous pouvons pour soutenir les entreprises, les particuliers et leurs familles», a commenté le Chancelier de l’Echiquier Rishi Sunak. Il a cité des bourses, prêts, le système de chômage partiel qui indemnise les emplois des entreprises forcées d’interrompre leur activité à cause des mesures de confinement ou distanciation, ou encore le programme «Kickstart» d’aide au lancement d’une entreprise.
Agence / Les Inspirations Éco