Tanger-Tétouan-Al Hoceima : les grands projets pour 2020-2022
Ces chantiers s’inscrivent dans le cadre du programme signé entre État et la Région. Ils sont répartis sur trois axes à savoir «la compétitivité du territoire», «le développement durable» et «la cohésion sociale et territoriale».
Le Conseil de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (TTA) a approuvé, lors d’une session extraordinaire tenue mercredi à Tanger, le contrat-programme entre l’Etat et la région pour la mise en oeuvre des projets prioritaires du programme de développement régional au titre de la période 2020-2022. Ce contrat-programme, auquel a été allouée une enveloppe budgétaire d’environ 4,399 milliards de dirhams (MMDH), vise à améliorer l’attractivité économique des territoires de la région, soutenir les secteurs productifs, promouvoir l’emploi et l’enseignement supérieur, réduire le déficit relevé au niveau social et les inégalités territoriales, renforcer l’infrastructure sportive, et à mettre en valeur le secteur culturel et les sites touristiques, ainsi qu’à préserver les ressources naturelles. A cet effet, le contrat-programme comprend 21 projets qui s’inscrivent dans le cadre des orientations générales du programme de développement régional, répartis sur trois axes à savoir «la compétitivité et l’attractivité du territoire», «le développement durable» et «la cohésion sociale et territoriale». Le premier axe bénéficie d’une enveloppe budgétaire d’environ 1,654 MMDH dédiée à la mise en oeuvre de 5 projets ayant trait au développement économique et au renforcement des secteurs productifs, en plus d’un projet relatif au développement du secteur touristique. Une enveloppe budgétaire de 787,21 millions de dirhams (MDH) sera, quant à elle, mobilisée pour le financement de 8 projets relatifs au développement durable, dont 2 projets d’assainissement liquide et solide, 3 projets de valorisation du patrimoine naturel et culturel, et 3 autres projets de prévention des risques et de lutte contre la pollution.
Par ailleurs, un total d’environ 1,958 MMDH sera alloué au financement de 7 projets dans le cadre de l’axe de «cohésion sociale et territoriale», dont 3 projets relatifs au domaine de l’éducation et de la formation et un projet dans chacun des secteurs de la santé et du sport, en plus d’un projet visant à soutenir l’accès aux services publics et la cohésion sociale. Les secteurs ministériels contribueront au financement de ce contrat programme à hauteur d’environ 1,79 MMDH, répartis entre le ministère de l’Intérieur (361,5 MDH), le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts (568 MDH), le ministère de la Santé (288 MDH), le ministère de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau (162 MDH), le ministère de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique (95 MDH), le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement (115,31 MDH), le ministère de la Culture, de la jeunesse et des sports (107 MDH), et le ministère de la Solidarité, du développement social, de l’égalité et de la famille (40 MDH).
Par ailleurs, le Conseil de la région contribuera au financement dudit programme à hauteur d’environ 1,532 MMDH, tandis que les conseils élus contribueront à hauteur de 61,5 MDH. Les établissements publics partenaires mobiliseront, quant à eux, quelque 1,14 MMDH, répartis entre l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (62,5 MDH), l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (330 MDH), l’Agence pour la promotion et le développement du Nord (36 MDH), l’Entraide nationale (90 MDH), l’Agence de développement social (8 MDH), l’Académie régionale d’éducation et de formation (435 MDH), les Agences des bassins hydrauliques du Loukkos et de Sebou (7,4 et 6 MDH respectivement), ainsi que la société d’aménagement de la vallée d’oued Martil (40 MDH). S’agissant du cadre institutionnel de gouvernance du contrat-programme, le Wali de la région assurera la supervision de la mise en oeuvre du programme, tandis qu’un comité régional et un autre central seront formés, afin de garantir la bonne gouvernance en termes de supervision, de suivi et de réalisation des projets programmés.
Sami Nemli / Les Inspirations Éco