Maroc
Le roi ordonne la construction urgente de plusieurs barrages
Le souverain a incité l’ensemble des départements ministériels impliqués dans la gestion des ressources en eau à hausser le rythme des réalisations programmées en matière d’infrastructures.
Plus d’une année après l’adoption de la nouvelle loi sur les barrages, le Roi Mohammed VI a présidé, mardi dernier au Palais royal à Rabat, une réunion consacrée à la problématique de l’eau. Cette réunion s’est déroulée en présence du Chef de gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, du conseiller du roi, Fouad Ali El Himma, du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, du ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, du ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, de la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, chargée de l’Eau, Charafat Afilal, et du directeur de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, Abderrahim El Hafidi. Selon un communiqué du cabinet royal, le souverain a donné ses instructions pour la construction, dans les plus brefs délais et dans différentes régions du royaume, des barrages de différentes capacités, ainsi que des barrages collinaires et la mise en place éventuelle de stations de dessalement. Les nouvelles instructions ont mis en relief surtout le caractère urgent des interventions requises ainsi que sur la nécessité de la poursuite du programme d’économie d’eau dans le domaine agricole. Outre ces orientations, une campagne de sensibilisation sera menée par le gouvernement en partenariat avec les ONG et les autres parties concernées par la problématique de l’eau, afin de sensibiliser les citoyens à la rationalisation de son utilisation.
Pour une vision intégrée
Le Plan national de l’eau (PNE) prévoit la construction de 30 nouveaux grands barrages d’ici 2030, selon les normes nouvelles à satisfaire pour les autorisations à construire ainsi que les exigences requises des études de conception. Le développement de l’offre hydrique et sa diversification se poursuivra avec 13 grands barrages en cours de réalisation, sachant que le pays compte 139 grands barrages, selon les dernières données du gouvernement. Les procédures d’obtention des autorisations ainsi que l’unification des règles de maintenance des barrages restent, quant à elles, prioritaires durant cette étape de mise en œuvre du PNE, qui mise sur une gouvernance efficace des organes chargés de son application. Rappelons que lors du Conseil des ministres du 2 octobre 2017, le roi avait attiré l’attention sur le problème de manque d’eau potable, d’eau d’irrigation et d’eau d’abreuvement, et avait donné ses orientations au chef de gouvernement pour qu’il préside une commission dédiée à ce sujet en vue de trouver des solutions adéquates. En 18 ans, trente barrages de différentes tailles ont été édifiés à travers le Maroc, mais en raison d’aléas naturels et de la hausse de la demande en eau, le risque de manque d’eau a augmenté sensiblement. Une nouvelle étude a été entamée en vue de rendre la politique des barrages plus efficace et surtout plus respectueuse des nouvelles normes imposées par la loi portant sur la construction et la sécurité des barrages. Le département chargé de l’Eau veut collecter des données actualisées sur la classification des barrages selon les critères adoptés par la loi en 2017. À l’ordre du jour aussi figure la contractualisation avec des partenaires qui ont de l’expertise en matière d’assistance technique pour le contrôle des études et des travaux d’exécution des barrages et des aménagements des cours d’eau. Sur ce volet, un diagnostic des barrages en exploitation devra être établi avec des propositions relatives aux travaux de réhabilitation. En ce qui concerne les cours d’eau, l’assistance recherchée consiste à l’estimation des crues ainsi que la validation du schéma de protection choisi. D’autres points à l’ordre du jour du diagnostic projeté renvoient aux normes requises lors du choix de sites des barrages ainsi que celles qui régissent les programmes de reconnaissances géologiques et la qualité des matériaux de construction.
Le Plan national de l’eau (PNE) prévoit la construction de 30 nouveaux grands barrages d’ici 2030, selon les normes nouvelles à satisfaire pour les autorisations à construire ainsi que les exigences requises des études de conception. Le développement de l’offre hydrique et sa diversification se poursuivra avec 13 grands barrages en cours de réalisation, sachant que le pays compte 139 grands barrages, selon les dernières données du gouvernement. Les procédures d’obtention des autorisations ainsi que l’unification des règles de maintenance des barrages restent, quant à elles, prioritaires durant cette étape de mise en œuvre du PNE, qui mise sur une gouvernance efficace des organes chargés de son application. Rappelons que lors du Conseil des ministres du 2 octobre 2017, le roi avait attiré l’attention sur le problème de manque d’eau potable, d’eau d’irrigation et d’eau d’abreuvement, et avait donné ses orientations au chef de gouvernement pour qu’il préside une commission dédiée à ce sujet en vue de trouver des solutions adéquates. En 18 ans, trente barrages de différentes tailles ont été édifiés à travers le Maroc, mais en raison d’aléas naturels et de la hausse de la demande en eau, le risque de manque d’eau a augmenté sensiblement. Une nouvelle étude a été entamée en vue de rendre la politique des barrages plus efficace et surtout plus respectueuse des nouvelles normes imposées par la loi portant sur la construction et la sécurité des barrages. Le département chargé de l’Eau veut collecter des données actualisées sur la classification des barrages selon les critères adoptés par la loi en 2017. À l’ordre du jour aussi figure la contractualisation avec des partenaires qui ont de l’expertise en matière d’assistance technique pour le contrôle des études et des travaux d’exécution des barrages et des aménagements des cours d’eau. Sur ce volet, un diagnostic des barrages en exploitation devra être établi avec des propositions relatives aux travaux de réhabilitation. En ce qui concerne les cours d’eau, l’assistance recherchée consiste à l’estimation des crues ainsi que la validation du schéma de protection choisi. D’autres points à l’ordre du jour du diagnostic projeté renvoient aux normes requises lors du choix de sites des barrages ainsi que celles qui régissent les programmes de reconnaissances géologiques et la qualité des matériaux de construction.