Agadir/CRT. Rachid Dahmaz brigue son premier mandat
Le candidat unique à la présidence du CRT d’Agadir n’est autre que Rachid Dahmaz, président de la Commission promotion et voyagiste de profession puisqu’il est directeur général du réceptif MTC Globe.
Reportée à maintes reprises, l’Assemblée générale élective du Conseil régional du tourisme d’Agadir (CRT) Souss-Massa sera tenue aujourd’hui à Agadir. De facto, le nouveau président du CRT avec la nouvelle équipe dirigeante seront également connus aujourd’hui. Néanmoins, les professionnels du tourisme se sont déjà accordés sur un candidat unique qui succédera à Guy Marrache, ancien président du CRT d’Agadir qui avait démissionné pour des raisons personnelles. Aujourd’hui, le candidat unique n’est autre que Rachid Dahmaz, président de la Commission promotion au sein du CRT d’Agadir et voyagiste de profession puisqu’il est directeur général du réceptif MTC Globe. Par contre, Chafik Mahfoud Filali, directeur régional du groupe Kenzi Europa Hotels, qui a occupé la présidence du CRT durant toute cette période a choisi de se retirer de la course pour des raisons professionnelles puisqu’il a été nommé à Marrakech.
Parallèlement, une réunion restreinte entre les professionnels a été tenue en début de semaine à Agadir pour trancher sur la constitution des membres de bureau. Par ailleurs, la réunion d’aujourd’hui sera tenue en trois phases, notamment l’assemblée générale ordinaire extraordinaire qui devra décider de la modification de certains articles statutaires ainsi que de la mise à jour et la refonte intégrale des anciens statuts. S’agissant de l’assemblée générale ordinaire, elle sera marquée entre autres par l’approbation des comptes de l’exercice 2018 et l’élection des membres du conseil d’administration en plus du renouvellement du mandat de commissaire aux comptes alors que le conseil d’administration se chargera lors de la 3e phase de cette réunion de la désignation officielle du nouveau président ainsi que des membres du bureau exécutif.
L’assemblée sera tenue aussi dans un contexte positif puisque les performances touristiques de la destination Agadir sont passées comme annoncé en avant-première sur Les Inspirations ÉCO de 912.862 en 2016 à 985.592 touristes en 2017 pour se situer à 1,1 millions de touristes en 2018. Cette augmentation à deux chiffres (13,41%) a été enregistrée dans les hôtels classés de la ville d’Agadir durant l’année 2018 par rapport à 2017. En ce qui concerne les nuitées, celles-ci ont évolué pour passer de 4,6 millions en 2017 à 5,2 millions en 2018, soit une évolution de 12,10%. La répartition des arrivées et nuitées cumulées durant l’année 2018 par principaux marchés fait ressortir selon les chiffres du CRT d’Agadir que le marché national est en tête de classement en termes d’arrivées avec 379.558 touristes marocains, soit 19.721 touristes de plus par rapport à l’exercice 2017. Pour sa part, le marché français, classé second sur le podium des arrivées et premier en matière de nuitées, continue sa reprise. Ainsi 179.282 ressortissants français ont visité la ville en 2018 contre 144.648 en 2017 soit 34.634 touristes additionnels. Les Français sont suivis par les Allemands qui ont enregistré 129.189 arrivées en 2018 contre 123.416 en 2017 alors que le marché anglais est classé quatrième avec 105.648 arrivées contre 88.337 en 2017. Par contre, les flux qui ont affiché une baisse sont les marchés russe, algérien et tunisien.
En ce qui concerne la durée moyenne de séjour durant l’année 2018, elle a enregistré une baisse, soit 4,74 jours en 2017 par rapport à 4,69 jours en 2018 tandis que le taux d’occupation moyen a enregistré dans les hôtels classés de la ville d’Agadir durant l’année 2018 une augmentation de 4,67, soit 51,75% en 2017 contre 54,17% en 2018. Toutefois, malgré cette évolution, la destination souffre encore de facteurs structurels qui entravent le développement de la station balnéaire, notamment la vétusté d’une partie de son parc hôtelier, la situation délabrée de la zone touristique et balnéaire ainsi que du centre. Enfin, l’activité touristique souffre toujours de disparités puisqu’elle évolue à trois vitesses.