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Nouveau modèle de développement : La réflexion est lancée

Débat : Boussaïd à cœur ouvert

Invité par le Mouvement Damir, Mohamed Boussaïd, ministre de l’Économie et des finances s’est livré à l’exercice du débat, en face de lui dans le rôle du débateur, l’économiste Mohammed Benmoussa.

Le ministre de l’Économie et des finances est revenu sur l’actualité politique, économique et sociale. Durant trois heures de présentation et de débats, Boussaïd a dû faire preuve d’esprit sportif pour défendre les choix économiques de l’Exécutif. Verbatim

Séisme politique : «Un moteur pour  travailler»
«Malgré le contexte politique, je n’ai jamais pensé à annuler cette conférence. Au contraire, ce séisme politique doit être un moteur pour travailler ensemble pour notre pays. La réédition des comptes et la responsabilité doivent être les deux faces de la même pièce. Mobilisons-nous pour le Maroc !»

Nouveau modèle : «Assez de la rente et de l’immobilier»
«La formulation du nouveau modèle économique ne signifie pas sa mise en place automatique. L’implémentation nécessitera un temps d’adaptation pour rectifier le tir. Ce nouveau modèle passera par un dialogue collectif. Dans ce sens, un nouveau paradigme et un changement de cap sont à envisager. On ne peut pas rester sur une économie basée sur l’immobilier, assez de la rente. L’avenir est pour l’industrie !».

La LPL du FMI : «Abandonnée en juillet 2018»
«La Ligne de précaution et de liquidité (LPL) du FMI sera abandonnée en juillet 2018. Au moment de son renouvellement pour deux ans, en juillet 2016, j’ai hésité à signer la demande de la LPL. Puis je me suis dis qu’une assurance contre les risques est toujours bonne à prendre. Aujourd’hui, je peux vous annoncer que la LPL ne sera pas renouvelée».

Code du travail : «Pour plus de flexibilité»
«Aujourd’hui, il y a deux tendances lourdes dans l’économie mondiale : la révision à la baisse des impôts sur les sociétés et la refonte du Code du travail vers plus de flexibilité afin de s’adapter aux nouvelles réalités du marché de l’emploi. Certes, des voix peuvent s’inquiéter de la précarité, sauf qu’il est nécessaire d’apporter des réponses aux nouvelles formes d’activités. Cette réforme de la législation du travail passera certainement par la participation et le dialogue avec les syndicats et les différents partenaires sociaux. Sur ce point, il est essentiel de savoir ce qu’on veut et ce qu’on fait.

ALE : «Un argument pour les IDE»
«La renégociation des ALE doit être certes posée sur la table mais tout en sachant ce qu’on souhaite revoir avec nos partenaires commerciaux. À mon sens, les ALE sont un point positif pour le Maroc. C’est un argument pour attirer les IDE et en faire du Maroc une plateforme d’exportation vers les pays signataires avec le pays. D’autre part, nous continuons à protéger l’économie nécessaire quand c’est nécessaire de manière légale et efficace. Avec mon collègue Moulay Hafid Elalamy, nous lançons des mesures de protection à chaque fois que c’est nécessaire et plusieurs secteurs ont bénéficié de mesures de protection.»

Technocrates Vs Politiques: «La politique empiète sur l’économique»
«Même si je suis un politique, je pense qu’il faut laisser les politiques se chamailler entre eux et ne pas prendre ses barrages au premier degré, en continuant le travail pour le bien du pays. Parfois, la sphère politique empiète sur la sphère économique, mais sachez que le pays est fort de ses institutions et la conduite éclairée de notre souverain et son histoire, ses hommes et ses femmes pour aborder l’avenir avec sérénité et espoir».


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