Culture
Chefchaouen met en lumière le patrimoine culturel marocain dans une exposition
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L’exposition vise à préserver la mémoire historique et civilisationnelle marocaine, et à rapprocher les habitants de Chefchaouen, les étudiants et les chercheurs du patrimoine culturel du Royaume à travers un aperçu des réalisations effectuées durant un siècle.
L’exposition patrimoniale itinérante «Plus d’un siècle d’inventaire du patrimoine culturel» a été ouverte à la galerie d’Al-Sayyida al-Horra dans la casbah historique de Chefchaouen.
Organisée par la Direction du patrimoine culturel du ministère de la Culture, de la jeunesse et des sports, en collaboration avec le Centre d’interprétation du patrimoine culturel à la conservation de la casbah de Chefchaouen, cette exposition, qui se poursuit jusqu’au 20 novembre, vise à mettre en lumière plus d’un siècle d’inventaire du patrimoine culturel matériel et immatériel du Maroc.
Cette exposition met en relief le bilan de la recherche académique dans la mise en place de l’inventaire de l’histoire civilisationnelle du Royaume, des efforts de la Direction du patrimoine culturel, ainsi que l’ensemble des mesures administratives prises pour préserver et valoriser le patrimoine du Maroc, outre les grandes réalisations, de l’indépendance à l’année 1988.
La ville de Chefchaouen constitue la troisième étape de cette exposition après Rabat et Marrakech, a indiqué la directrice du Centre d’interprétation du patrimoine culturel à la conservation de la casbah de Chefchaouen, Fatima Bouchmal.
A cet égard, la directrice a également rappelé que le Maroc dispose de plusieurs sites inscrits au patrimoine mondial, dont l’ancienne médina de Marrakech, de Fès et de Tétouan, ainsi que la cité portugaise Mazagan et Essaouira, outre la Kasbah Aït Ben Haddou à Ouarzazate, témoignant ainsi de son expérience dans le domaine.
L’exposition portera également sur les précurseurs de l’opération d’inventaire, ainsi que les inventaires réalisés entre 1912 et 1956 en termes d’institutions et de lois relatives à la préservation du patrimoine culturel, outre l’ouverture d’une série de musées lors de la période du protectorat à Marrakech, Fès, Tétouan et Rabat.