Bons baisers de Russie (1)
«Russie 2018», ce n’est pas qu’une Coupe du monde: c’est un pays qui tend les bras au monde entier. Un pays qui accepte de se soumettre à un scanner, non sans risque. La Russie de Vladimir Poutine s’est prêtée à l’exercice et a accepté de se mettre à nu devant le monde entier, dont un Occident dénigrant. Car, il faut le reconnaître, les médias occidentaux, américains et européens font tout pour nuire à l’image de la Russie. D’ailleurs, la majorité des personnes ayant fait le déplacement ont été surprises de l’écart entre la propagande de dénigrement occidentale et la réalité. Et c’est justement cette «découverte» qui fait du presque-million de visiteurs, lors de ce Mondial, autant ambassadeurs de ce pays, n’en déplaise à ses détracteurs. Il n’y a qu’à voir l’activité sur les réseaux sociaux, notamment de ceux qui ont fait le déplacement, pour se rendre à l’évidence: les Russes ont réussi leur coup. Sur place, on est loin de cette image que l’on voulait donner d’un Poutine ultra-dominateur, à la limite du dictateur, qui fait de la Coupe du monde son affaire. La réalité est tout autre. Ce sont les citoyens de ce pays qui se sont approprié l’événement, et ils l’ont prouvé avec leur disponibilité, leur générosité et leur hospitalité. Tout ce monde a relevé le plus important des challenges: donner envie aux visiteurs de s’y rendre une nouvelle fois, et de recommander le pays aux amis. C’est chose faite puisque la majorité est tombée sous le charme de ce pays à l’histoire très riche, contemporaine et moins contemporaine. Demain, on parlera des aspects culturels, économiques et sportifs de l’événement.