Main tendue
La grand-messe africaine a pris fin hier et le siège de l’Union africaine, UA, a connu ses dernières tractations sur les sujets qui inquiètent sur notre continent. Déjà, avant d’entrer dans le vif du sujet, le Maroc a réalisé une belle prouesse en intégrant le puissant Conseil de paix et de sécurité mené par un certain Chergui, connu par son hostilité pour tout ce qui est marocain. Le Maroc y représente l’Afrique du Nord après le retrait de la candidature de l’Algérie et de la Tunisie et après avoir dépassé les deux tiers des voix requises en obtenant la confiance de 39 pays. Une première grande victoire préparée tout au long de l’année 2017, et qui a valu à Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de multiples périples africains. À présent que le Maroc dispose d’un ministre dédié à la coopération africaine, les choses vont avancer à une cadence plus soutenue, ce qui prélude d’un ancrage de plus en plus marqué, y compris dans les pays hostiles à notre intégrité territoriale. D’ailleurs, 2018 doit être l’année du renouement avec ces pays. L’Afrique du Sud a montré des signes positifs et une main tendue, à charge pour nous de saisir l’occasion, nonobstant le nom du président de ce puissant État. L’emprise de ce dernier sur les pays mitoyens fera le reste. C’est pourquoi l’ouverture réciproque des ambassades doit s’inscrire parmi nos hautes priorités sur le continent. Un pas qui ouvre une brèche à tous les espoirs pour notre cause nationale.