Opinions

Subvention ou rente ?

La Caisse de compensation pose toujours problème. En témoigne la présentation faite par le chef de gouvernement au Parlement, qui ne s’est pas passée sans heurts. L’opposition, dans son rôle, n’a toutefois pas tort de rappeler au chef de gouvernement les fiefs de la rente au Maroc et les possibilités d’engranger plus d’impôts, loin des poches des pauvres. Bien sûr, cette thèse est pimentée d’une dose de politique politicienne, mais force est de constater que l’Exécutif ne fait rien pour renflouer ses caisses là où il peut le faire sans dissuader l’acte d’investir ou impacter le climat des affaires. Le rappel de distribution des terres de Sodea-Sogeta à des conditions préjudiciables au patrimoine de l’État et aux deniers publics. Déjà, le prix de location à très longue durée (99 ans) est tellement bas qu’on pourrait presque l’assimiler à la gratuité. Une revalorisation s’impose notamment pour les fermes très rentables, et il y en a. Ensuite, le cahier des charges doit absolument prévoir un pourcentage sur résultat à reverser à l’État car certaines exploitations agricoles sont devenues des machines à cash, tout en puisant dans différentes subventions étatiques. Ces dernières doivent en principe servir de soutien, de démarrage d’exploitation jusqu’à l’équilibre financier, non de service à fonds perdus. S’agissant de la compensation, il y a des méthodes intermédiaires, applicables en attendant la levée définitive des subventions, à savoir l’application d’un tarif surtaxé du sucre granulé et l’imposition de l’utilisation de la bonbonne industrielle pour les commerces et industries. Les gains engrangés de cette approche peuvent servir partiellement à l’embauche de centaines de contrôleurs.



Informel : derrière les chiffres du HCP


Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp Suivez les dernières actualités de LESECO.ma sur Google Actualités

Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters




Bouton retour en haut de la page