Opinions

Pas de répit

Boussaid aurait déclaré que le PLF 2017 ne devrait pas connaître de changement notable, en dépit de six mois de retard d’exécution. Soit. Cependant, le programme économique du gouvernement, qui doit conditionner son investiture, devrait porter sur les priorités des citoyens et des opérateurs économiques. Car en l’absence de mesures concrètes apportant des changements dans le quotidien des Marocains, le cabinet El Othmani aura du mal à jouir d’une légitimité populaire après de douloureuses péripéties ayant duré six longs mois. En résumé, il y a lieu de garantir aux Marocains un système éducatif fiable, une santé publique décente et de penser à des solutions structurelles pour garantir un emploi à des millions de jeunes, exclus malgré eux du marché de travail.

Dans le même sens, la classe économique attend des actions concrètes à même de rattraper le temps perdu. Encore une fois, il faudrait libérer sans délai les marchés publics gelés, débloquer les paiements en stand-by, «rendre une âme» à l’entreprise, tendre la main aux investisseurs et renouer avec nos partenaires. Ce n’est ni utopique, ni rêveur: cela fait suite aux déclarations aux têtes des six partis constituant la majorité, qui avaient unanimement qualifié leur coalition de «forte» et de «cohérente».

À présent, ils doivent aux électeurs, et surtout à ceux qui ont porté ces six couleurs, des résultats et surtout pas de prétextes. Il n’y a pas de temps à perdre puisque le diagnostic est connu de tous, d’autant plus que ce gouvernement s’inscrit dans la continuité du précédent. 



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