Opinions

Quelle logique ?

Abdelaziz Rabbah et Abdelkader Amara, tous deux ministres PJDistes, ont curieusement inversé les rôles. Le premier chapeautait le transport et l’équipement, le deuxième gérait l’énergie, les mines et l’environnement. Chacun d’eux avait relativement bien mené sa mission dans le périmètre de ses attributions. Ils avaient entamé quelques réformes et commençaient à peine à maîtriser les rouages de deux grands ministères aux ramifications très complexes. Pourquoi alors ce jeu de chaises musicales et suivant quelle logique ?

Le chef de gouvernement devrait répondre à cette première interrogation, tout comme celle afférente au fait de rattacher «l’Eau» à quatre ministres ! Rabbah devra découvrir l’énergie et les mines et Amara aura à prospecter un secteur aux allures de sables mouvants qu’est l’équipement. Le premier, a à peine commencé à déchiffrer les manœuvres des lobbies, le second croyait tenir le bout de fil de deux secteurs hautement stratégiques qui sont l’énergie et les mines. Il va falloir que les deux reprennent pratiquement l’apprentissage de l’ensemble de ces secteurs. C’est juste une illustration pour démontrer que certaines attributions, au cabinet El Othmani, ne répondent à aucune logique et ne peuvent, par conséquent, contribuer à l’accélération de l’aboutissement des réformes entamées. Après six mois de blocage et de pertes conséquentes qui en découlent, l’on comptait sur El Othmani pour le choix de l’efficacité en capitalisant sur les acquis. Car, si Rabbah et Amara n’avaient pas convaincu dans leur départements respectifs, et c’est cela qui aurait conduit à les déloger de leurs ministères, ils devaient logiquement être écartés ni plus ni moins. 



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