Odieux racisme !
Une députée, fraîchement «élue» sous les couleurs de l’Union constitutionnelle (UC) n’a trouvé mieux que d’attiser les tensions dans une conjoncture déjà difficile ! Qualifier les habitants d’une région marocaine de «Awbach» (sauvages) mérite pour le moins une expulsion sine die du parti avec la déchéance de son titre de parlementaire acquis grâce à la rente de la liste nationale, avec possibilité d’un procès en justice en vertu des termes de la Constitution. Cette députée manque visiblement de culture politique et de tact verbal, et c’est là l’une des retombées de ces listes de rentes «remplies» par les proches, les ami(e)s et les nanti(e)s. Ces derniers n’ayant pas roulé leur bosse dans le militantisme partisan qui apprend à se conformer aux valeurs les plus élémentaires du respect des citoyens, ceux-là même qui constituent la base électorale des partis. Maintenant, l’UC doit faire valoir son attachement à ces valeurs et se désolidariser de cette parlementaire en prenant officiellement attache avec la Chambre des députés, peu importe l’enjeu «arithmétique». Faute de quoi, cette formation politique donnerait l’air de cautionner l’attitude de sa députée et devrait donc en assumer les conséquences. Le jeu politique est assez biaisé et le boycott de 15 millions de Marocains lors des dernières élections devrait interpeller la classe politique. Ce n’est pas avec ce genre de sorties à la fois maladroites, immatures et frôlant le racisme que nous allons réduire les rangs de ceux qui ne croient plus en cette ambiance politique.
