Opinions

Le tournant ?

L’affaire du Sahara s’apprête à «reprendre sa vitesse de croisière» dans les semaines à venir, et ce, pour plusieurs raisons. Il y a d’abord la réintégration par le Maroc de l’Unité africaine, et tout ce que cela nécessite comme mobilisation pour atteindre les deux tiers de pays à plaider pour la demande marocaine. Le Maroc manque encore de cinq ou six pays pour atteindre ce «quorum». Or, il semblerait qu’on vient de perdre l’Égypte qui vient de recevoir officiellement une délégation du Polisario, lors d’une manifestation des parlements africains. C’est un fait grave qui constitue une première pour les pays arabes, en dehors de l’Algérie et de la Libye sous Kadhafi. Il faut que le Maroc se mobilise pour empêcher un effet de contagion et ce, par un contact direct avec «le plus haut sommet» du pays des pharaons pour sonder l’orientation et savoir s’il s’agit d’une erreur des organisateurs de ladite manifestation ou s’il s’agit d’un revirement officiel de l’État. En fonction de la réponse à ces questions, le Maroc prendra les mesures qui s’imposent. Par ailleurs, la visite royale programmée dans trois pays de l’Est de l’Afrique vient à point nommé pour, d’abord, investir cette région longtemps marginalisée -à tort- par la diplomatie marocaine, et ensuite essayer de rallier de nouveaux pays à la cause nationale. S’agissant de nos rapports avec le Nord, le Maroc observerait avec beaucoup d’intérêt les élections en France et aux USA, espérant que nos «amis» l’emportent, ce qui ne trancherait, certes, pas l’affaire du Sahara, mais mettrait au moins le Maroc dans une posture confortable par rapport à ses adversaires. Croisons donc les doigts lors des prochains mois!



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