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Les résultats des élections législatives plaident pour une remise en question quasi-totale du fonctionnement des partis au Maroc, car, nonobstant le PJD et le PAM, les principaux partis du pays ont connu un recul vertigineux. Des formations politiques comme l’Istiqlal, le RNI, le Mouvement populaire, l’USFP et le PPS doivent sans délai se prêter à une sérieuse autocritique pour décrypter les raisons de leur échec. Or, jusqu’à maintenant, on a eu droit à des postures différentes… parfois curieuses. L’USFP n’a pas trouvé mieux que de tout dénoncer et a décidé de transmettre au roi un mémorandum de «victimisation». Pourquoi? Même des membres du bureau politique sont aujourd’hui incapables de répondre à cette question. Du côté de l’Istiqlal, du PPS et du MP, on feint de regarder ailleurs, peut-être plus du côté de Benkirane que de leur base! Seul le RNI a créé la sensation en actant la démission de son secrétaire général en guise de reconnaissance d’un troisième échec consécutif. Plus encore, la formation de la colombe formalise un rapprochement avec une Union constitutionnelle agonisante pour former un bloc fort de 57 sièges. Une initiative normale, et même louable, car l’échiquier politique marocain n’a pas besoin d’une multitude de partis avec un même référentiel. D’ailleurs, sur 32 partis ayant pris part aux élections, seuls 11 ont pu décrocher des sièges parlementaires. 21 partis partent en fumée pour disparaître cinq autres années jusqu’aux prochaines élections! Vivement un recentrage des 11 partis présents au Parlement en trois ou quatre blocs pour une meilleure visibilité politique.



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