Opinions

Les leçons (2)

Le Maroc tourne la page des élections, avec ses hauts et ses bas. Les leçons à tirer ne manquent pas et celles-ci devraient servir aux observateurs, politiciens et médias afin de mieux appréhender l’avenir de notre pays en attendant la constitution d’une majorité. Mais si le PJD est arrivé premier et le PAM a réussi à doubler son score, d’aucuns ont essuyé un échec cinglant. Il ne s’agit pas seulement des partis qui ont vu leur cote de popularité s’effriter, mais aussi d’une partie de la société civile et de syndicats qui ont accompagné la campagne électorale, scandant le slogan de «tous contre le PJD !» Maintenant que la majorité des votants marocains ont réitéré leur confiance au parti de la lampe et que le souverain a nommé Benkirane chef de gouvernement, dans le strict respect de la Constitution, les milieux en question doivent se faire une raison et admettre que leur voix n’a pas vraiment porté. C’est un constat d’échec qui confirme une réalité que plusieurs ne veulent concevoir. Une partie de ceux qui s’autoproclament intellectuels sont dans leur tour d’ivoire, ce qui les inscrit en totale rupture avec la réalité du peuple. Quant aux syndicats qui se sont découverts avec leur consigne de vote, ils ne font que confirmer le fait que les quelques dizaines de milliers de syndiqués ne pèsent pas lourd dans l’assiette électorale globale. À présent, chacun doit se prévaloir de son rôle, y compris l’opposition, forte de l’article 60 de la Constitution, et constater l’émergence d’un grand parti: le PAM.



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