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2,6 millions de Marocains ont assisté aux concerts offerts lors du festival Mawazine. Le chiffre est si important qu’il se prête à une analyse. C’est plus que les citoyens qui ont voté pour le premier parti politique, lors des dernières élections, presque dix fois le nombre des Marocains syndiqués (300.000) et presque autant que les Marocains du monde. Désormais, il faut compter avec cette masse et respecter son choix. Sur le plan économique, le business model a été revu, de fond en comble, depuis les manifestations de 2011. Les deniers publics ne représentent pas plus de 10% de l’ensemble, et le secteur privé se charge du reste de l’enveloppe, qui s’élève à 60 MDH. Tous ceux qui crient au scandale financier chaque année doivent se remettre en cause et se résigner à cet état de fait. 6 millions de dollars pour un événement qui met le Maroc, 10 jours durant, sous les projecteurs des médias internationaux, ce n’est pas chèrement payé. Les retombées d’images sont considérables et palpables. Mais il ne faut pas se focaliser uniquement sur Mawazine: d’autres festivals, et non des moindres, témoignent aujourd’hui de ce Maroc pluriel et ouvert. Le Festival international du film de Marrakech, le Festival Timitar et le Festival Gnaoua d’Essaouira, entre autres, sont là pour témoigner de la dimension culturelle internationale du Maroc. Ce sont des rendez-vous et des événements désormais ancrés dans le vécu de millions de Marocains, qui s’imposent au-delà des «airs politiques» ambiants, et dont les initiateurs et les organisateurs doivent être soutenus et encouragés par tous.    l



Informel : derrière les chiffres du HCP


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