Opinions

Les limites de l’escroquerie

Catherine Graciet et Éric Laurent continuent leur mésaventure sur fond de scandale. Après leur tentative d’extorsion envers le roi Mohammed VI et leurs démêlés avec la justice quant à cette affaire, ils doivent désormais affronter leur maison d’édition : «Le Seuil» au Tribunal de commerce de Paris. «Le Seuil» n’ayant pas été briefée du contenu du livre objet de toute cette histoire, s’est vue contrainte de recourir à la justice pour récupérer les avances allouées au duo de choc car, et sans surprise, Graciet et Laurent refusent de restituer les avances qui leur ont été remises par l’éditeur quoiqu’ils aient failli à l’objet du contrat qui stipulait une livraison totale à fin décembre 2015 au plus tard. C’est dire que l’escroquerie n’a pas de limite puisqu’in fine, les mercenaires de la plume ont non seulement essayé de faire chanter un chef d’État, mais ils l’ont fait sur la base d’un «document» qui n’existe que dans leur imaginaire. Ils ont même poussé l’escroquerie jusqu’au bout en faisant croire à leur éditeur que le livre serait fin prêt pour toucher des avances sonnantes et trébuchantes tout en sachant qu’ils ne cherchaient qu’à soutirer de l’argent sale d’une extorsion à grande échelle. Aujourd’hui, avec ce procès intenté par «Le Seuil», ce duo de mercenaires perd sa dernière carte, celle du soutien du monde de la presse et de l’édition. C’est dire que le mensonge finit toujours par se découvrir face à la lumière de la vérité. Les enseignements de cette affaire à multiples victimes montrent au grand jour que l’esprit de corporation finit toujours par se désolidariser de la tricherie.



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