Éco-Business

Capital humain : Tijara 2020 met l’accent sur la formation

La Fédération des métiers de la distribution des produits de grande consommation, Tijara 2020, a étudié l’importance de la formation comme vecteur de performance des entreprises.

Dans un monde en pleine mutation, la formation devient de plus en plus décisive pour l’essor des économies. Faire face à la rude compétition implique, en effet, d’adapter continuellement le capital humain aux évolutions du marché et à ses exigences de performance et d’innovation. «Il est évident que la formation du capital humain représente un levier de développement et d’épanouissement important pour assurer la croissance du tissu entrepreneurial», indique Nawal Elaidaoui, présidente de la Commission capital humain et digitalisation de Tijara 2020. Intervenant lors d’un webinaire organisé récemment sous le thème «La formation comme vecteur de performance de l’entreprise», Elaidaoui a relevé que la Tijara 2020 accorde un intérêt particulier à la formation dans le but de contribuer activement à l’essor d’un secteur de distribution structuré, agissant pour le développement socio-économique du pays. Ainsi, dans un monde de plus en plus secoué par la crise économique et transformé par la digitalisation, la formation s’avère un passage obligé pour réussir cette transformation et poursuivre, par conséquent, la création de la valeur dans ce secteur.

À cet effet, les membres de Tijara 2020 ont bénéficié d’un dispositif spécifique de formation dans divers métiers, notamment la vente, le marketing et la gestion. «Ces formations ont constitué une première étape qui sera enrichie par d’autres, afin d’accroître les performances du capital humain du secteur et d’élargir les savoirs et la formation aux acteurs du secteur du commerce, tant traditionnel que moderne, et celui de la distribution à travers le Maroc, en y incluant le digital», détaille Elaidaoui.

Pour sa part, Youssef Ahouzi, directeur général par intérim de Portnet S.A, a fait observer que la formation ne constitue pas un facteur de production, mais plutôt un facteur d’innovation : «Pour l’année 2020, nous avons effectué, sur le plan interne, plus de 350 jours de formation avec une moyenne de 7 jours de formation par salarié», a-t-il précisé, soulignant que, au niveau externe, la formation permet d’accompagner les démarches entreprises pour dématérialiser les procédures administratives ainsi que celles du commerce international.

De son côté, le directeur général de Jumia Maroc, Larbi Alaoui Belrhiti, a indiqué que la formation au sein de l’entreprise se fait de façon naturelle, dans la mesure où les nouvelles recrues sont automatiquement formées à des «skills» qu’ils n’ont pas forcément lors de leur recrutement, par exemple le marketing digital et l’analyse de données. Belrhiti soutient également que «développer une expertise chez des personnes semble être moins compliqué que d’avoir à former quelqu’un ou le faire adhérer aux valeurs et à la culture de l’entreprise». Et de préciser que Jumia a, dans ce sens, mis en place des académies en interne pour pouvoir former l’ensemble de ses ressources internes ainsi que ses différents partenaires.

Sanae Raqui / Les Inspirations Éco


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